Vie associative : Guy Serge Ngoma souhaite rassembler les peuples autochtones

Guy Serge Ngoma, élu à la tête du Renapac pour un mandat de cinq ans renouvelable une fois, va diriger un bureau de sept membres. Après son élection, le nouveau coordonnateur a indiqué qu’il a été choisi pour apporter sa contribution au niveau de ce réseau.

A Brazzaville comme dans les départements, a-t-il expliqué, les plaintes des peuples autochtones sont diverses. Le réseau a pour rôle de faire le plaidoyer auprès des gouvernements, partenaires techniques et financiers.

Il souhaite rassembler tous ceux qui font partie du réseau afin de former une seule équipe dynamique pour apporter leur contribution dans la résoltion des problèmes des peuples autochtones, surtout en ce qui concerne la justice, la culture, l’éducation, la santé et la question du genre.  

Le nouveau coordonnateur a salué les efforts du gouvernement qui a pris une loi en faveur des peuples autochtones et dont les textes d’application sont en cours. Il a expliqué que le Renapac ne doit pas se lasser de faire le suivi de tout le processus d’élaboration et de ratification des textes relatifs aux peuples autochtones par le gouvernement.

Guy Serge Ngoma envisage focaliser son travail sur les réalisations à court et à moyen terme, la motivation des peuples autochtones dans la pratique de l’agriculture dans les tous les départements. Le Renapac fera un plaidoyer auprès du gouvernement pour solliciter l’appui technique et financier des partenaires dans le domaine de la santé et  de l’éducation des enfants autochtones.

Notons que l’assemblée générale extraordinaire des peuples autochtones a été organisée du 26 au 27 juillet, avec l’appui de la Commission des forêts d’Afrique centrale. Elle a regroupé les membres du réseau venus de tous les départements du Congo ainsi qu’un représentant de la République démocratique du Congo.

L’objectif a été de résoudre la crise qui prévalait au sein de ce réseau, notamment son abandon pendant neuf mois par la précédente équipe dirigeante, le manque de collaboration entre les membres, le déplacement du siège sans l’avis des membres, le changement du logo du Renapac par le bureau et bien d’autres.    

 Les travaux avaient été ouverts par le président du conseil d’administration, Antoine Ngoma, qui avait, à cette occasion, rappelé la genèse et les cofondateurs du réseau.     

Le secrétaire général adjoint de la Commission des forêts d’Afrique centrale, Gervais Victor Madzou, avait, de son côté, déploré le manque de cadre stratégique juridique au niveau national et la mauvaise gestion du Renapac qui reçoit l’appui financier des partenaires dans le domaine des fournitures administratives. Selon lui, le cadre adopté au niveau sous-régional permet d’accompagner les partenaires et les groupes financiers à s’impliquer dans le travail des peuples autochtones.