Colloque sur le Royaume Kongo : les participants recommandent la construction d’un grand musée à BrazzavilleMardi 9 Octobre 2018 - 19:00 La recommandation fait partie d'une série de dix autres adoptées au terme des travaux qui se sont déroulés du 2 au 3 octobre, au Mémorial Pierre-Savorgnan-de Brazza.
Prenant la parole pour son mot de clôture, la directrice générale du Mémorial Pierre-Savorgnan-de Brazza, marraine du colloque, Bélinda Ayessa, a déclaré qu’au terme de ces deux journées de travail, la commodité aurait été de se précipiter dans un exercice évaluatif. D’où, elle a pensé qu’il ne lui appartenait pas de se fendre d’un bilan somme toute provisoire du colloque. Le rapport de ce colloque ouvre plutôt des voies d’explorations pratiques qui prolongeront les réflexions exposées, a-t-elle estimé. Le choix du thème, a-t-elle poursuivi, n’obéissait pas aux sirènes des cliquetis de mots. Parler de la vie et de l’existence consistait à poser radicalement la question de l’être-au-monde forgé et codifié à partir d’une vision nourrie de mythes, de sagesse traditionnelle ainsi que de conditionnalités de se choisir et de se définir. Ce sont là les caractéristiques générales que chaque peuple, chaque société explore selon les temps et les espaces. Elle a adressé ses félicitations à tous pour la bonne participation aux débats dignes de la fameuse disputatio que l’on trouvait déjà chez les Anciens. De même qu’elle a remercié les plus hautes autorités du pays, en particulier le président de la République, Denis Sassou N’Guesso, pour son soutien constant sans lequel ils n’auraient pas pu disposer de l’aide substantielle dont l’organisation de ce colloque avait besoin. Elle a, en outre, exprimé une infinie reconnaissance à tous les participants, venus des pays voisins ou de plus loin, avant de renouveler sa gratitude à tous les partenaires et sponsors. « Les propos que je tiens ici sont des propos de circonstance. Ils célèbrent ce que furent ces deux journées d’échange et d’intelligence. Mais le colloque, à vrai dire, n’est pas terminé. Il reste le travail patient, ardu et silencieux de la publication des actes de nos assises. Cela devra se faire dans des délais raisonnables pour continuer à entendre en point d’orgue la polyphonie que nous ont inspirée la vie et l’existence dans le Royaume Kongo. Car le silence qui suit Mozart, c’est encore de la musique », a-t-elle conclu. Bruno Okokana Légendes et crédits photo :Photo : une vue des officiels lors de la cérémonie de clôture Notification:Non |