Opinion
- Éditorial - Les Dépêches de Brazzaville
- Réflexion - Jean-Paul Pigasse
- Le fait du jour - Gankama N'Siah
- Humeur - Faustin Akono
- Chronique - Boris Kharl Ebaka
- Brin d’histoire - Mfumu
- Tribune libre - Sergueï Lavrov
- Idées-forces - Les Dépêches de Brazzaville
- Analyse - Xinhua
Vous, nous…Jeudi 6 Mars 2014 - 15:31 Que nous le voulions ou pas, que cela nous plaise ou non, nous sommes tous embarqués sur le même navire et nous naviguons tous sur la même mer. Ce qui veut dire que notre sort personnel dépend pour une large part du sort de la collectivité à laquelle nous appartenons. Ce qui veut dire aussi que nous devons porter la plus grande attention à la gestion de la chose publique par les hommes et les femmes que nous avons élus, ou que nous élirons dans les semaines et les mois à venir. Rappeler cette évidence dans le moment présent n’a rien de déplacé ni d’artificiel puisque le temps est proche où chacun d’entre nous va devoir se rendre dans le bureau de vote le plus proche de son domicile, s’isoler un instant afin de choisir le candidat ou la candidate qui lui paraît le mieux armé pour défendre la collectivité, déposer ensuite dans l’urne le bulletin correspondant et s’acquitter ainsi de son premier devoir de citoyen. À quelques semaines des élections locales, alors que les partis politiques commencent tout juste à se mobiliser pour tenter d’avoir le maximum de maires et de conseillers municipaux issus de leurs rangs, il n’est pas inutile de rappeler que dans une démocratie ce sont les citoyens, tous les citoyens sans exception, qui sont les véritables décideurs. Ce rôle très particulier qui leur revient devrait, en bonne logique, conduire chacun d’eux à se montrer plus exigeant qu’il ne l’est dans le choix de ses futurs représentants. À celles ou ceux qui s’apprêtent à briguer de nouveau nos suffrages, nous ne saurions trop conseiller, par conséquent, de dresser sans plus attendre le bilan de leur action au service de la société. Et à celles ou ceux qui semblent décidés à se lancer dans la course, nous suggérons de dessiner dès à présent les grandes lignes du programme qu’ils appliqueront s’ils viennent à être élus dans le proche avenir. Difficile à l’échelle nationale, ce travail n’a rien d’impossible à l’échelle locale étant donné la proximité géographique des électeurs et des candidats. S’il est correctement mené, il aidera à résoudre l’un des problèmes auquel les sociétés modernes se trouvent confrontées, à savoir celui de la proximité des électeurs et des élus. Les Dépêches de Brazzaville Edition:Édition Quotidienne (DB) |