Projet de fer Avima : participation de l’État de 25%

Mercredi 23 Avril 2014 - 14:30

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Le code minier du Congo donne automatiquement 10% d’actions de l’entreprise venant investir à l'État. Pour le cas de la société Avima Fer, l’État possède plus d'actions, ayant acheté 15% du capital social de cette société, augmentant ainsi sa participation à 25%

Le ministre d’État, ministre de l’Économie et des Finances, Gilbert Odongo, le ministre des Mines et de la Géologie, Pierre Oba, et le président-directeur général d’Avima Fer, Socrates Vasiliades, ont signé le 23 avril à Brazzaville l’accord de prise de participation de l’État dans ladite société. Ce document s’apparente à un avenant à la convention principale qui lie l’État et Avima Fer.

« Notre partenaire a suggéré que nous augmentions la part de l’EÉtat dans ce projet. La question a été étudiée par nos experts en matière de finance et nous l’avons trouvée bonne d’autant plus qu’elle précède le travail que nous réalisons pour la révision du code minier. Et nous avons cru utile d’accéder à cette demande », a déclaré Pierre Oba. Le gouvernement, qui investit maintenant dans ce projet situé dans le département de la Sangha, au nord-ouest de la République du Congo, trouve cette opportunité d'accroître sa participation alléchante. Selon Socrates Vasiliades, grâce à cette transaction, il y a du bénéfice pour chaque partie. Quant à l’État, il aura beaucoup plus accès à cette ressource et cela permettra un développement rapide de ce gisement de fer.

Notons qu'Avima Fer exerce au Congo depuis le 2 août 2007 sous un autre nom. La société s’appellera désormais Avima Fer à la suite de la participation de l’État dans ses actions. Pour les partenaires, le fer d’Avima a été reconnu le plus grand gisement d’Afrique. Un projet très grand par sa taille et l’investissement consenti. Énormément de travaux sont nécessaires, des études de faisabilité et techniques sont effectuées. « Nous sommes aujourd’hui au stade de développement pour arriver à une entrée en production dans les années très proches. Une première phase pour une production de 3 millions de tonnes par an sur une durée d’à peu près 5 ans. Ensuite passer à la deuxième phase pour une production de 35 millions de tonnes par an », a expliqué Socrates Vasiliades.

Nancy-France Loutoumba

Légendes et crédits photo : 

Photo : Les signataires de la convention de prise de participation de l’État. (© Adiac)