Concours professionnel : 128 candidats passent le test d’optique

Vendredi 3 Septembre 2021 - 16:26

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Le ministre de l’Enseignement technique et professionnel, Ghislain Thierry Maguessa Ebomé, a lancé, le 2 septembre, les épreuves écrites du concours d’optique au Lycée technique commercial du 1er mai, à Brazzaville.

Le concours est organisé pour la première fois au Congo et se déroule jusqu'à ce 3 septembre. Au total, 128 candidats, dont 77 enseignants et 51 apprenants, prennent part au concours pour accéder à l’Ecole congolaise d’optique (ECO) qui ouvrira ses portes à la prochaine rentrée scolaire. Parmi eux, douze enseignantes et quatorze étudiantes contre cent deux hommes. Ce concours comprend deux volets : la phase écrite avec pour matières les mathématiques, le français, l’anglais, la physique-chimie et la culture générale. Le second volet sera consacré à l’entretien après admission. Le

Les critères de choix pour les enseignants étaient d’être détenteurs du diplôme de licence et plus dans la filière scientifique. Pour les apprenants, avoir un baccalauréat et ayant passé une année à l’Université Marien-Ngouabi.

Le candidat devrait être âgé de 25 ans pour les étudiants et de 35 ans pour les enseignants. La formation, d'une durée de trois ans, sera sanctionnée par un brevet d’études de technicien pour les étudiants en opticien. Les enseignants, quant à eux, deviendront des professeurs des métiers d’optique et auront la mission d’assurer le relais avec le ministère de l’Enseignement technique et professionnel.

L’objectif de ce concours est d’avoir un opticien par district au Congo en vue d’une bonne prise en charge des malades. Les enseignements seront assurés par des spécialistes opticiens dont le projet est exécuté par l’organisation non gouvernementale française dénommée « Mutualiste sans frontière » , a expliqué le Pr Thierry Oyandza. L’idée, a-t-il poursuivi, est de créer des auto-entrepreneurs afin de pouvoir donner des emplois aux jeunes.

Par ailleurs, il a émis le souhait de voir le projet continuer au Congo. « On ne doit pas former pendant trois ans pour avoir les quatre-vingt-dix opticiens dont on a besoin. L’objectif est de créer des emplois pour les jeunes pour leur propre compte et non pour l’Etat en insistant sur le respect de la parité », a-t-il souhaité.

Le conseiller du ministre de l’Enseignement technique et professionnel, chargé à la condition enseignante, Jacques Mabiala a, de son côté, souligné que l’organisation de ce concours date de plusieurs mois. Le dossier leur a été confié pour étudier les modalités de création d’une école d’optique publique au Congo.

Gyhina Tendresse Souka, médecin pédiatre à l’hôpital Mère-Enfant Blanche Gomes, a estimé avoir accompli son rêve de devenir opticienne. « C’est une chance de ma part d’avoir participé à ce concours sur place au pays pour la première fois, parce que souvent, ce genre de test se passe ailleurs », a-t-elle dit.

 

Lydie Gisèle Oko

Légendes et crédits photo : 

Les candidats au concours d'optique /Adiac

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