Droits de la femme : les éducatrices du MEPPSA incitées à s’affirmer dans le travail

La gent féminine du ministère en charge de l'Education préscolaire, primaire et secondaire a choisi comme thème, pour la célébration en différé de la 112^e édition de la Journée internationale des femmes, « Femmes congolaise impliquons nous dans la lutte contre les discriminations et favorisons la masculinité positive ».

L’échange s’est déroulé en présence de la directrice de cabinet du ministre de tutelle, Régine Tchikaya Oboa. La consultante indépendante, Joséphine Ntsika, a exposé sur la complexité de l’égalité de genre. Elle a rappelé l’historique de l’évolution des droits des femmes en montrant leurs souffrances dans les revendications du droit de vote, du travail, de formation professionnelle et d’une indépendance économique.

Au Congo, a-t-elle souligné, les femmes ont de meilleurs textes mais le problème qui se pose est celui de leur application. Selon elle, les femmes ne peuvent pas s’arrêter dans la lutte pour qu’il y ait l’égalité de droit, de formation professionnelle... Cette revendication doit se faire sans violence tout en faisant comprendre l’existence du fossé entre les droits promis et ceux appliqués réellement au Congo.

Elle a, par ailleurs, exhorté ses consœurs à s’affirmer dans le travail en mettant un accent particulier sur le recyclage pour approfondir leurs connaissances. La consultante a également déploré la méconnaissance de ces droits par la femme elle-même. 

Pour sa part, Gabrielle Cornelie Adou Ngapi a développé le sous-thème " La masculinité positive ". Elle a défini ce concept comme étant l’ensemble des caractéristiques et comportements propres aux hommes dépourvus de toutes formes de violence.

Ce concept, a-t-elle poursuivi, encourage les hommes à être des partenaires et alliés des femmes. Il s’inscrit dans la suite logique des récents événements qui ont marqué l’histoire de la lutte pour les droits des femmes au niveau de l' Afrique et  singulièrement de la Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale.

« Le partenariat homme-femme dans cette lutte commune doit être renforcé et le Congo vient de montrer, à travers l’adoption à l’unanimité par les deux chambres du Parlement constituées en majorité d’hommes, du projet de loi « Maman Mouébara » portant sur la lutte contre les violences faites aux femmes », a-t-elle indiqué.