Cinquantenaire de l’Acap : Pierre Ngouala explique les sources des antivaleurs dans la société congolaise

Mercredi 21 Mai 2014 - 18:07

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Invité à animer une causerie-débat sur les antivaleurs le 20 mai à la mairie de M’Filou à Brazzaville, à  l’occasion du cinquantième anniversaire de l’Association congolaise d’amitié entre les peuples (Acap), le directeur général de l’Éducation civique, Pierre Ngouala, a expliqué qu’elles proviennent de l’individu et de l’environnement dans lequel il évolue

Pour Pierre Ngouala, les antivaleurs gangrènent la société congolaise. On les retrouve en milieu jeune ou adulte et dans les administrations publiques. Parlant de cas concrets, il a pris l’exemple de la famille. Pour lui, un enfant mal encadré par ses parents peut être poussé vers le vol, le banditisme… L’environnement dans lequel évolue cet enfant, outre son milieu parental — à savoir l’école, le quartier, le chômage — peuvent aussi encourager les antivaleurs.
 Pierre Ngouala a précisé que les antivaleurs n’étaient pas seulement l’apanage des jeunes. « On les retrouve dans nos administrations », a-t-il martelé.

Le directeur général de l’Éducation civique a ajouté que les antivaleurs venaient aussi de la perméabilité de nos frontières aux flux migratoires ainsi que des nouvelles technologies de l’information et de la communication.

« Aujourd’hui, avec l’arrivée d’Internet, nous apprenons des choses qui impactent négativement nos modes de vie », a-t-il précisé, expliquant que face à ce phénomène, les pouvoirs publics multipliaient depuis quelques années les initiatives visant à conscientiser les Congolais à travers des campagnes de sensibilisation sur la morale et l’éthique.

Tiras Andang