Jazz Kif : la quinzième édition rend hommage à Cesária Évora

Jeudi 2 Juin 2022 - 14:08

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Tête d’affiche du festival, l’orchestre de la « Diva aux pieds nus » va donner le ton de la seconde soirée, le 18 juin à partir de 18h, au rythme de la morna coladeira cap-verdienne, musique emblématique de son île dont elle a eu le mérite de populariser les belles sonorités à travers le monde.

 

La quinzième édition du JazzKif rend hommage à Cesária Évora (DR)Six ans après avoir accueilli sur son podium la « pépite » du Cap-Vert, Elida Almeida, le Jazz Kif s’apprête à faire de sa quinzième édition un moment mémorable en déroulant le tapis rouge au Cesária Évora Orchestra. Cinq édition après cette sacrée soirée du 2 juin 2016 où la jeune pétillante capverdienne avait électrisé la Halle de la Gombe, il y a de quoi se réjouir que pour l’édition 2022 l’on passe de « l’héritière » de la « Diva aux pieds nus » au groupe qu’elle a marqué de son empreinte personnelle de son vivant. Son œuvre intemporelle et universelle qui se célèbre encore et toujours avec succès est l’un des ingrédients que le Laboratoire Neo, producteur délégué du Festival, met à contribution pour que le retour de la célébration se vive de la plus belle manière.

L’autre célébrité du continent qu’a le plaisir d’accueillir le Festival, la grande affiche de la soirée d’ouverture du Jazz Kif cette année, c’est le chanteur, compositeur et guitariste virtuose nigérian, Keziah Jones. Présenté comme l’ambassadeur du blues et du funk africain, le blufunk, il est tenu pour l’héritier du regretté Black president, feu Fela Kuti. Il livrera son premier concert en République démocratique du Congo offrant aux Kinois de déguster en live son style personnel. Avant d’en arriver à Keziah Jones, des jeunes artistes occuperont le podium témoignant, souligne l’organisation, de l’efficacité de la résistance et la résilience, comme deux vertus indispensables au développement des talents. Avec eux, Triomf et Kin‘gongolo Kiniata, la diversité musicale ne manquera pas au rendez-vous, comme d’ordinaire. Le premier chanteur, influencé par les musiques des deux rives du majestueux fleuve Congo, s’engagera sous les projecteurs au son de sa rumba urbaine tandis que le groupe kinois entend mettre en ébullition la Halle avec son électro-live, « cocktail à base de sonorités expérimentales, rock et festive ».Keziah Jones, ambassadeur du blues et du funk africain (DR)

Deux jeunes perles congolaises

Hormis le Cesária Évora Orchestra, la seconde soirée connaîtra la participation de deux autres jeunes perles musicales congolaises. La première est Joyce Kaj dont l’originalité tient au rendu que sa voix grave et douce donne de son univers musical alliant rythmes folk, rumba, pop et musiques traditionnelles. C’est l’unique voix féminine, particulièrement de la chanson congolaise, annoncée jusqu’ici. La seconde est Dj Kahlisto, annoncée pour une clôture en beauté de la quinzième édition au rythme de la fusion électro-acoustique. Tout à la fois musicien, producteur et vidéaste, Khalisto sait s’y faire en fusionnant à souhait musique électronique et éléments acoustiques.

Le Jazz Kif s’est promis de « célébrer la vie », les 17 et 18 juin à partir de 18h. La programmation ainsi dévoilée, susceptible d’être encore plus étoffée d’ici-là, laisse croire que l’événement a mis à raison le cap sur la côte Atlantique de l’Afrique. Ce Jazz Kif que l’on veut « complètement à l’ouest » promet aussi à l’occasion d’être « une édition singulière, d’engagement et d’espoir ». À l’approche de l’événement, le Laboratoire Neo fait en sorte de se donner les moyens de surprendre son public.

 

 

 

Nioni Masela

Légendes et crédits photo : 

1- La quinzième édition du Jazz Kif rend hommage à Cesária Évora / DR 2 -Keziah Jones, ambassadeur du blues et du funk africain / DR

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