Infrastructures : la RDC devient actionnaire de l’Africa finance corporation

Lundi 15 Mai 2023 - 14:04

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Africa finance corporation (AFC), le principal fournisseur de solutions d'infrastructure du continent, a indiqué, dans un communiqué publié le 15 mai, continuer d'élargir et de diversifier sa base de membres et d'actionnaires, en accueillant récemment le Bénin, le Botswana, la République démocratique du Congo (RDC) et la Somalie.

 

L’AFC est une institution financière multilatérale, créée en 2007 par des États souverains africains pour apporter des solutions pragmatiques au déficit d’infrastructures et aux difficultés liées à l’environnement opérationnel. Son approche combine une expertise industrielle spécialisée avec un accent sur le conseil financier et technique, la structuration de projets, le développement de projets et le capital-risque pour répondre aux besoins de développement d'infrastructures de l'Afrique et stimuler une croissance économique durable.

Depuis seize ans, l'AFC s'est imposée comme un des partenaires de choix en Afrique pour l'investissement et la réalisation d'infrastructures instrumentales de haute qualité qui fournissent des services essentiels dans les secteurs clés de l'énergie, des ressources naturelles, de l'industrie lourde, des transports et des télécommunications. Depuis sa création, l'AFC a investi plus de 11 milliards de dollars dans trente-six pays d'Afrique.

Prise de participation de la RDC

Pour l’AFC, les prises de participation du Bénin et de la RDC renforcent la répartition panafricaine de l'actionnariat de la société, qui comprend des gouvernements, des institutions de financement du développement et des investisseurs institutionnels. Nicolas Kazadi, ministre des Finances de la RDC, a commenté : « Nous sommes impatients de tirer parti de notre relation avec l'AFC pour construire durablement des infrastructures d'appui essentielles qui maximiseront nos ressources ».

Au sein de l’AFC, les États membres peuvent choisir de prendre un engagement financier ou d’investir et de devenir actionnaires par le biais de l’entité qu’ils ont désignée (par exemple, les banques centrales, les ministères des Finances, les fonds souverains et les fonds de pension d’État ou les banques de développement) et ce, à tout moment qui convient à l’État membre.

Par ailleurs, indique la société, l'adhésion du Botswana et de la Somalie fait progresser son mandat en lui conférant des privilèges ainsi que des immunités diplomatiques conformes à son statut multilatéral et lui permet de s'engager, de manière significative, dans ces économies africaines clés. En outre, fait-on savoir, elle permet à l'AFC de mobiliser des capitaux mondiaux pour travailler aux côtés des financements nationaux en faveur d'infrastructures durables, viables et du développement industriel dans les États membres. L'AFC bénéficie aujourd'hui du soutien de trois quarts des pays africains, avec un total de quarante membres souverains.

Un portefeuille de 53 millions de dollars

Les investissements de l'AFC au Bénin, au Botswana et en RDC  couvrent les secteurs des ressources naturelles, du transport, de la logistique et de l'industrie, avec un portefeuille combiné de 53 millions de dollars dans ces trois pays. La société travaille avec le gouvernement de la Somalie pour financer les infrastructures et le développement économique qui optimiseront les ressources clés du pays.

Samaila Zubairu, président-directeur général de l'AFC, a déclaré : « Nous sommes toujours heureux d'accueillir de nouveaux pays africains en tant qu'États membres et actionnaires de l'AFC, car cela renforce notre attrait croissant en tant que passerelle résiliente et fiable vers un avenir africain prospère, caractérisé par une capture et une rétention accrues de la valeur. Nous restons déterminés à travailler aux côtés de nos pays membres pour accélérer l'impact du développement durable, en développant et en finançant des infrastructures, des ressources naturelles et des actifs industriels qui amélioreront la productivité et la croissance économique ».

L'excellente performance financière de l'AFC, explique-t-on, combinée à un solide cadre de gestion des risques et à un actionnariat croissant et diversifié, est à l'origine de la notation A3 que la société exploite, de manière optimale, pour remplir son mandat, à savoir combler le déficit de financement des infrastructures et de l'industrie en Afrique.

 

 

 

 

 

Patrick Ndungidi

Légendes et crédits photo : 

Le ministre des Finances, Nicolas Kazadi

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