Implosion

A mesure que l’on avance vers les échéances électorales, les clivages enflent au sein de nombreuses organisations politiques. La guerre du positionnement a commencé, les plateformes se désunissent. La  Convention des partis républicains (Copar), en particulier, un groupement des partis de l’opposition, est au bord de l’implosion.   

Cette coalition, selon son nouveau coordonnateur général désavoué par l’aile opposée, affirme avoir réorienté sa politique telle qu’elle est consignée dans sa nouvelle charte signée le 8 juin à Brazzaville, qui prône une large ouverture aux individualités.

En effet, la formation pilote de cette plateforme, le Parti républicain libéral (PRL), n’était pas, contre toute attente, présente à ces retrouvailles. Signe d’un malaise évident, les organisateurs de la cérémonie n’ont pas fait de commentaire sur cette absence.

Mais un fait a attiré l’attention de l’assistance : un sénateur du PRL a signé la charte en qualité d’individualité. Interrogé sur la question, le collège des présidents, animateur de la conférence de presse consacrée à la signature du document précité, n’a pas donné une réponse claire à la question.

Il aura donc fallu attendre quarante-huit heures pour que les Congolais soient fixés sur les tensions au sein de la Copar dévoilées par le Parti congolais écologiste et éthique qui a ouvertement déclaré, au cours d’un point de presse, le 9 juin, que la « coalition traversait une période de trouble ». A quoi peut être dû ce divorce ? Les jours à venir nous édifieront sans doute.