Présence des rebelles du M23 à l'Est : les Congolais des territoires occupés expriment leur ras-le-bolMercredi 16 Août 2023 - 15:42 C'est un État de non droit que les terroristes du M23 tendent à installer dans les zones qu'ils ont occupées depuis octobre 2021. Occupant des larges portions dans les territoires de Rutshuru, Nyiragongo et Masisi, ces rebelles y ont imposé leur loi en mettant en place des administrations parallèles illégales et prélevant des taxes ainsi que des droits de douane. Astreints à se soumettre aux caprices de ces nouveaux conquérants, les habitants de ces contrées sont constamment victimes des arrestations arbitraires et à des exécutions extrajudiciaires. Les quelques initiatives prises tel que le recours à la force régionale de l’EAC n'a pas produit des résultats escomptés. Les populations de Rutshuru, Nyiragongo et Masisi dont 60% se sont réfugiées dans les territoires avoisinants, notamment à Goma, Sake et Nyiragongo, ont exprimé leur ras-le-bol via leurs sociétés civiles. Ces dernières appellent le gouvernement congolais à restaurer la paix dans cette partie du pays. Les affrontements reccurents entre les les miliciens résistants Wazalendo “patriotes“ et les rebelles du M23 tardent à faire bouger les lignes au front. Le M23 demeure toujours présent sur le terrain et refuse de se retirer des territoires conquis. Alors que les forces armées observent le cessez-le-feu, ces terroristes du M23 continuent dans leur avancée, endeuillant régulièrement la population soumise aux viols, vols, pillages, assassinats et profanations de ses us et coutumes. Cette situation perdure et commence à agacer les forces vives de ce coin du pays qui ne s'expliquent pas le mutisme affiché par le gouvernement pour bouter dehors les rebelles du M23. "Nous nous posons la question de savoir pourquoi le gouvernement ne lance pas la contre-offensive alors que dans les théories militaires la meilleure défense, c’est d’attaquer l’ennemi. Pourquoi le gouvernement croise les bras face à la misère que traverse la population”, s'est plaint le président de la société civile de la chefferie de Bashali. Cet acteur est le porte-voix de ses compatriotes de Rutshuru et Masisi aujourd'hui abandonnés à leur triste sort, soumis à des travaux forcés, rançons et aux efforts de guerre. L'appel est donc lancé aux autorités du pays pout libérer ces Congolais du joug leur imposé par la horde rwandaise via la rébellion du M23. Alain Diasso Notification:Non |