Milieux universitaires : entre les études et les commerces, les passions se succèdent

Vendredi 29 Septembre 2023 - 15:31

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Plusieurs activités commerciales sont exercées dans les établissements et résidences universitaires dont les acteurs sont pour la plupart des étudiants. Pour ce faire, ils prennent d’assaut plusieurs articles qu’ils proposent aux clients. Mais les plus marquants sont les produits alimentaires qui, selon eux, rapportent plus de bénéfice. Ces étudiants sont plus actifs à des heures libres qu’offrent quotidiennement leurs emplois du temps académiques.

Ne faire que des études est devenu une chose impossible pour certains étudiants. Leur quotidien reste partager par les études et les petits commerces. Dans les campus et établissements universitaires, à la cité et même dans les marchés, les étudiants sont à l’oeuvre. « Développer l’esprit entrepreneurial et inspirer les autres, c’est l’objectif qui bouillonne en moi », déclare Melchi, étudiant et  propriétaire d’un commerce dans l’enceinte de l’Université Marien-Ngouabi.

Si pour certains c’est une affaire de créativité, pour d’autres, cependant, c’est une question de survie. À en croire certains résidents des campus, se contenter de la bourse, qui ne passe presque plus, ne répond pas à leurs besoins quotidiens. Que ce soit pour le manger ou encore les études. Sans un petit commerce, il devient difficile pour d’aucuns de se prendre en charge, pour d’autres de mener à bien leur formation universitaire. Ceux-ci se sont transformés en véritables commerçants soit dans les campus, soit dans les marchés de la place. « Je ne peux pas me passer de ce commerce. C’est la seule garantie que j’ai pour financer mes études et peut-être même pour le manger », affirme une étudiante vendeuse de produits alimentaires au marché total, qui requiert l’anonymat.   

Cependant, s’il est vrai que toute activité commerciale vise des objectifs économiques, il est aussi vrai qu’une activité peut être le fruit d’une passion. « J’aime le commerce, c’est ma passion. Je l’exerce par amour. Bon, mais c’est devenu comme une obligation et une source de revenu. Parce que les clients qui donnent leur argent me mettent un peu de  pression ! », s’exclame une étudiante devant sa petite table vendant des divers. « Sinon qu’avant tout j’aime ça », ajoute-t-elle.

Notons que quelle qu’en soit la motivation, au moment où la bourse n’est presque plus payée et que le taux de chômage guette, la diversification économique s’impose, et l’esprit entrepreneurial en milieu estudiantin est bien louable.

                                                                                                

Larsain Polmer

Légendes et crédits photo : 

Vue d'un kiosque à la scolarité centrale/Adiac

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