Opinion
- Éditorial - Les Dépêches de Brazzaville
- Réflexion - Jean-Paul Pigasse
- Le fait du jour - Gankama N'Siah
- Humeur - Faustin Akono
- Chronique - Boris Kharl Ebaka
- Brin d’histoire - Mfumu
- Tribune libre - Sergueï Lavrov
- Idées-forces - Les Dépêches de Brazzaville
- Analyse - Xinhua
PréoccupantJeudi 28 Décembre 2023 - 18:48 La forte pluviométrie observée ces derniers temps à travers le pays suscite inquiétude et crainte, au regard des dégâts enregistrés aussi bien dans les grandes villes que dans les départements où les inondations, érosions et glissements de terrains se multiplient. Les effets certes du dérèglement climatique, la situation du reste préoccupante interpelle au plus près les pouvoirs publics, notamment dans les grandes agglomérations où le problème des occupations anarchiques mêlé à un récurrent sujet de lotissement se pose avec acuité dans un contexte d'urbanisation grandissante. Dans ce chaos, l'État est pointé du doigt dans la mesure où il lui revient la charge de créer les conditions nécessaires pour empêcher les constructions dans les zones à risque. Cela par des politiques rigoureuses et des mécanismes visant à dissuader mais aussi à sensibiliser la population sur les dangers qu'elle encourt, même dans le long terme, lorsqu’elle commence à construire dans les zones montagneuses, sablonneuses et humides par nature instables. La prévention et la réparation de ces catastrophes figurant désormais au cœur des préoccupations des pouvoirs publics, leur résolution implique non seulement de dégager des fonds, mais bien plus encore d'imposer une expertise avérée et fiable avant d'engager les travaux. Autant dire que la ligne de crédit prévue à cet effet dans le budget 2024 pour traiter les érosions et les glissements de terrains répertoriés devrait en tenir compte. L’objectif est noble : il s'agit pour l’Etat, à terme, de réaliser des ouvrages durables afin d’éviter un éternel recommencement. Les Dépêches de Brazzaville Edition:Édition Quotidienne (DB) Notification:Non |