Dans le récent classement mondial des meilleures villes où il fait bon vivre, Mercer a mis en évidence plusieurs endroits en Afrique où on profite d’une bonne qualité de vie, loin de certains soucis du quotidien. Dans ce même classement, figurent également les lieux peu recommandés sur le continent où vivent des millions de personnes. Pour établir ce classement, le leader mondial du conseil en ressources humaines évalue plusieurs aspects allant de l’environnement économique à la sécurité en passant par la santé et l’éducation, pour ne citer que ceux-là. En haut de la liste figure notamment Khartoum qui occupe la 241e place à l’échelle mondiale du classement de Mercer.
Un positionnement imputable, entre autres raisons, à la guerre qui fait rage dans le pays où 7,1 millions de personnes ont été déplacées depuis le début du conflit entre l’armée et les paramilitaires, en avril dernier. Selon l’Organisation des Nations unies, parmi ces déplacés, 1,5 million se sont réfugiés dans les pays voisins. Bangui est deuxième sur la liste des pires villes en Afrique. Si les Centrafricains ont retrouvé ces deniers mois un semblant de calme après de longues années de guerre, il reste encore des poches d’insécurité dans leur pays qui fait partie des pays les plus pauvres au monde. Au niveau mondial, l’Afrique centrale occupe la 239e place.
N’Djamena, au Tchad, se situe à la 236e et à la troisième position du classement au niveau africain. Ouagadougou, la capitale du Burkina Faso (233e), vient en quatrième position juste devant Tripoli (233e) qui est toutefois mieux placée que Brazzaville (232e). En 7e position des pires villes en Afrique, on retrouve Niamey, capitale du Niger (231e), suivie de Kinshasa en République démocratique du Congo (230 e) et Conakry en Guinée (229e). Bamako, capitale du Mali (228e), ferme le top10 du classement.