Vie associative : la société civile se dote d’une plate-forme de surveillance

Cette plate-forme a fait sa sortie officielle le 24 juin, au centre des Nations unies de Brazzaville, sous le patronage du directeur de cabinet du ministère de l’Intérieur et de la Décentralisation, Séraphin Ondelé, en présence du délégué du représentant du Programme des Nations unies pour le développement (Pnud), Joseph Ikoubou. Ce réseau permettra d’élaborer un programme cohérent et dynamique afin de contribuer à la construction de la démocratie au Congo. Il met l’action sur l’observation et la surveillance des processus électoraux en jouant la transparence et l’équitabilité dans toutes les parties. La plate-forme regroupe notamment la Caresco, le Foscel, la Cape, le réseau des populations autochtones, des personnes vivant avec handicap et bien d’autres pour créer un travail harmonieux et complémentaire.  

La cérémonie de sortie officielle a été marquée par des allocutions et la lecture du procès-verbal de l’assemblée générale élective de mars dernier, ainsi que la présentation des instances dirigeantes de la plate-forme. Le coordonnateur national de la plate-forme Prosceac, Germain Céphas Ewangui, a rappelé aux acteurs de la société civile, dans son mot d’usage, les méthodes de travail, les comportements, attitudes et pratiques.

Parmi ces méthodes, citons : la neutralité politique ; la transparence et l’honnêteté dans la gestion des ressources ; le courage ; la détermination ; la promotion des valeurs et principes de démocratie, de l’État de droit et de respect des droits de l’homme ; la promotion des élections régulières ; et la garantie des libertés publiques et fondamentales. En conclusion de ses propos, Germain Céphas Ewangui a indiqué : « Pour que la démocratie se construise et se consolide, la société civile a un rôle déterminant à jouer, une grande responsabilité à assumer. Prenons davantage conscience et assumons cette responsabilité avec fierté, courage et dignité. »  

Le représentant du Pnud, Joseph Ikoubou, a félicité la société civile pour sa participation dans le processus de démocratie. Il a, par ailleurs, invité la plate-forme au sérieux. Au gouvernement, le représentant a demandé de ne pas considérer la société civile comme un adversaire mais plutôt comme un partenaire.

Le directeur de cabinet, Séraphin Ondelé, a souligné que le vrai problème de la société civile est celui de la sensibilisation. Elle ne doit pas se limiter qu’aux élections.