Digitalisation : Sopéco lance deux nouvelles plateformes

Jeudi 10 Octobre 2024 - 18:30

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L’humanité a commémoré, le 9 octobre, la Journée mondiale de la poste. Au Congo, la Société des postes et de l'épargne du Congo (Sopéco) a organisé un focus au cours duquel elle a lancé deux nouvelles plateformes numériques : Shopiposte et FintechPoste mobile.

Ces plateformes digitales appelées encore ‘’Marketplace’’ ont été conçues et développées avec l’expertise du groupe américain « PayRem ». La première plateforme présentée au public est dénommée ‘’Shopiposte’’. L’application est mise en place pour permettre aux startups œuvrant dans le E-commerce de proposer et/ou de vendre leurs produits en ligne au niveau local. Une opportunité donnée aux petites et moyennes entreprises congolaises de s’arrimer à la nouvelle donne mondiale dans un monde de plus en plus globalisé.

Le second produit mis en place s’appelle ‘’FintechPoste mobile’’. Il est spécialisé dans les transactions monétaires numériques et est initié pour faciliter les entreprises dans les envois ou retraits des fonds, a expliqué André Bouassa, manager du groupe « PayRem », partenaire de Sopéco dans ce projet.

Pour mieux développer le secteur, l’expert d’origine gabonaise résident aux Etats-Unis d’Amérique a annoncé la signature très prochainement d’un partenariat avec les petites et moyennes entreprises.

Pour la directrice générale de la Sopéco, Ludovique Mbossa Mabwéré, la mise en place de ces deux plateformes permettra à la structure qu’elle dirige de se remettre, en dépit des moments difficiles que la poste congolaise traverse. «S’il est vrai que la Sopéco a la chance de vivre une époque où la digitalisation ouvre des perspectives prometteuses pour le secteur. Il s’agit d’opérer un repositionnement stratégique par la proposition des services nouveaux et innovants aux clients », a-t-elle souligné. Rappelons que, depuis quelques années, la Sopéco traverse les moments les plus sombres de son histoire. Les travailleurs sont constamment en sit-in pour réclamer plus de quarante mois d’arriérés de salaire.

Firmin Oyé

Légendes et crédits photo : 

Une vue des participants au lancement des deux plateformes/Adiac

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