Disparition : dernier hommage des AET à Johnson-Dimi Ernest Aristide

Mercredi 30 Octobre 2024 - 18:27

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L’Association des anciens enfants de troupe (AET) du Congo, conduite par son président Rémy Ayayos Ikounga, a rendu le 30 octobre à Brazzaville un ultime adieu au médecin-colonel Johnson-Dimi Ernest Aristide, décédé le 17 octobre en France.

Dans l’oraison funèbre, l’AET Jérémie Ngoulou a indiqué que Johnson-Dimi Ernest Aristide est né le 31 août 1955 à Brazzaville dans le quartier cosmopolite de Poto-Poto. Après des brillantes études primaires à l’école Saint-Vincent de Poto-Poto, il a été admis au concours très sélectif de l’école militaire préparatoire Général Leclerc. Dès son entrée dans cette prestigieuse école le 16 septembre 1968, il fera de la devise de l’école « S’élever par l’effort » son fil conducteur pour être à la hauteur des exigences de cette école et pour y effectuer une bonne scolarité.

Après sa réussite au baccalauréat, il va poursuivre ses études à l’Institut national supérieur des sciences de la santé de l’Université Marien- Ngouabi au terme desquelles il obtient le diplôme de docteur en médecine. Soucieux de perfectionner sa formation, il obtient également son diplôme de spécialité en cardiologie à l’hôpital d’instruction des armées de Val de Grâce en France.

Nommé médecin-lieutenant en 1983, il gravit avec succès les marches de la hiérarchie des grades jusqu’au grade de médecin-colonel, son dernier grade au moment où il est admis à la retraite. Ses études de médecine lui avaient permis d’acquérir une excellente formation qui a été le socle et le piédestal d’une carrière professionnelle marquée par un état de service élogieux. Nommé tour à tour médecin-chef du service de cardiologie et médecin chef de l’hôpital militaire « Pierre Mobengo », il exerça toutes ces fonctions avec autorité, compétence et humilité.

Travailleur acharné et doté d’une grande puissance de travail, il avait une relation fusionnelle avec ses patients qu’il recevait avec beaucoup d’empathie et de bienveillance. Sa patience, son sens de l’humain, sa capacité à poser le bon diagnostic et à prescrire le traitement approprié lui avaient conféré une excellente réputation attestée par de nombreux témoignages éloquents. Au regard de cet état de service élogieux, la nation reconnaissante l’a décoré successivement aux grades de chevalier, officier et commandeur dans l’ordre du mérite congolais.

Guillaume Ondze

Légendes et crédits photo : 

1-Le président Rémy Ayayos Ikounga s'inclinant devant la dépouille mortelle de l'illustre disparu/Adiac

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