La SNE prend la gestion des centrales thermiques

Lundi 30 Juin 2014 - 19:53

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Les centrales thermiques de Brazzaville (CTB) et d’Oyo (CTO), dans le département de la Cuvette, reviennent à la Société nationale d’électricité (SNE) à la suite de la liquidation de la Société congolaise de production d’électricité (SCPE)

La SNE devient totalement comptable et responsable de ce patrimoine d’État. L’acte de transfert des ouvrages a été cosigné, le 30 juin, entre les représentants des ministères de l’Economie et des Finances, de l’Énergie et de l’Hydraulique et le directeur général et président du directoire de la SNE, Louis Kanoha-Elenga, en présence du ministre Henri Ossebi.

En effet, jusqu’à présent, la SNE utilisait le produit issu de ces centrales sans en avoir le contrôle de la production. Actuellement, les deux structures sont entièrement sous sa responsabilité. L’outil continuera à fonctionner avec le personnel qui y travaillait et avec eux l’exploitation de la centrale se poursuivra.

 « Nous continuerons à utiliser ces deux centrales comme centrale de secours, tel est l’objet qui a conduit à la construction de ces deux centrales », a indiqué Louis Kanoha-Elenga, satisfait de cette nouvelle responsabilité.

« La CTB est une centrale de secours et d’appoint. Nous l’utilisons dans ces conditions. La preuve : actuellement, à la faveur de la Coupe du monde et au regard de l’augmentation drastique de la demande en électricité, la CTB joue bel et bien le rôle que nous attendons d’elle », a-t-il ajouté.

Cette décision est la résultante du nouvel organigramme de la SNE prévoyant la gestion des sources de production d’énergie thermique par l'opérateur historique. La SNE devra maintenir la CTB avec une puissance installée de 32,5MW et la CTO d’une puissance de 4MW. D’autres centrales s’en suivront.

« En réalité, les centrales thermiques de Brazzaville et d’Oyo étaient déjà dans le patrimoine de l’Etat. Tout ce que nous faisons, c’est transférer ce bien qui appartenait à une société désormais dissoute vers une autre, la SNE. À elle de prendre soin de ce bijou et de faire qu’il y ait un peu plus d’électricité », a expliqué Raymond Dirat, directeur de cabinet du ministre en charge des Finances.

Rappelons que la SCPE dissoute comptait 154 agents. Certains d’entre eux ont été réintégrés à la SNE ; d’autres ont signé de nouveaux contrats avec l’opérateur historique pour l’exploitation ; d’autres encore sont repris comme sous-traitants pour l’exploitation de la centrale électrique du Congo. On signale aussi quelques bénéficiaires de nouvelles situations professionnelles. Au total, une trentaine de personnes se retrouvent sur le marché de l’emploi.

Nancy France Loutoumba

Légendes et crédits photo : 

L’acte de transfert des ouvrages (© Adiac).