Présidentille 2026: le Comité de suivi affûte les armes

« L’année 2025 est l’année charnière qui nous conduit inexorablement au scrutin présidentiel de 2026 dont nous souhaitons qu’il se déroule dans la paix. Ainsi j’exhorte tous les membres du Comité de suivi à continuer à travailler sans relâche afin de répondre aux missions qui sont les nôtres pour continuer à mériter de la confiance du président de la République et de la nation toute entière », a déclaré Marius Mouambenga.

Avant de décliner l’ordre du jour de la réunion qui s’articulait sur trois points, à savoir le rapport d’activités 2024 ; le programme d’activités et le projet du budget, le commissaire général a énuméré sommairement les activités menées par son institution l’année 2024, notamment les rencontres avec les acteurs politiques de l’UDH-Yuki et de l’Upads, deux partis politiques déchirés par les crises internes ; la relance de la coopération avec la représentation de l’Organisation internationale de la francophonie ; la proposition à la tutelle des états généraux sur le phénomène « Bebés noirs » et l’élaboration des notes mensuelles de conjoncture  mettant en relief les problèmes politiques, économiques, socio-culturels et environnementaux.

A propos du phénomène « Bébés noirs », Marius Mouambenga a indiqué que le Comité de suivi est préoccupé par la montée du banditisme juvénile pour lequel il est indispensable de fournir des efforts pour en éradiquer de peur qu’il ne prenne corps et ne s’enracine dans la société congolaise. Ainsi a-t-il ajouté, le Comité de suivi est prêt à contribuer aux efforts de la Force publique dont les actions commencent à donner quelques résultats satisfaisants.

Par ailleurs, il a rappelé aux membres du Comité de suivi la mission fondamentale de leur institution, à savoir contribuer à la préservation de la paix au plan national. Cette paix, a-t-il insisté, si chère aux hommes mais qui demeure cependant menacée hélas dans plusieurs pays à travers le monde.

Notons que la cérémonie d’ouverture de la session ordinaire a été placée sous le patronage du ministre d’Etat, directeur de cabinet du président de la République et président du Comité de suivi, Florent Ntsiba qui, dans son discours, a appelé les membres de cette institution à avoir à l’esprit la préservation de la paix dans une période qui précède l’élection présidentielle de 2026. De même qu’il a loué la disponibilité du Comité de suivi d’appuyer les efforts des pouvoirs publics dans l’éradication du phénomène « Bebés noirs ».