Brazzaville : un conclave pour analyser les forces et faiblesses de la politique maritime et fluvialeMardi 4 Février 2025 - 16:19 Un atelier national de consultation des parties prenantes et de prévalidation du diagnostic stratégique de l’action de l’Etat en mer et dans les eaux continentales s’est ouvert le 3 février à Brazzaville. Objectif : analyser les forces et les faiblesses de la politique maritime et fluviale tout en identifiant les défis à relever. « En travaillant de façon coordonnée avec les institutions publiques, partenaires internationaux, experts et société civile, la finalité est d’aboutir à l’élaboration d’un cadre d’action cohérente, structuré et inclusif », a le ministre de la Défense nationale, Charles Richard Mondjo, à l’ouverture des travaux. Selon lui, l’ambition est de doter le pays d’une politique maritime et fluviale capable d’assurer une gestion durable des ressources ; de promouvoir l’économie bleue ; de renforcer la sécurité et la sûreté maritimes et dans les eaux continentales. Ainsi, la mise en œuvre de cette politique résultera de la Stratégie africaine intégrée pour la mer et les océans de l’Union africaine, de la Stratégie de la sécurisation des intérêts vitaux en mer et dans les eaux continentales partagées de la Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale et la Stratégie pour le développement de l’Economie bleue durable dans l’espace communautaire, a-t-il poursuivi. Le ministre Charles Richard Mondjo, qui est porteur de la Stratégie nationale pour la mer et les eaux continentales, a également souligné qu’il faut tenir en compte les tendances géostratégiques qui font naître de nouvelles menaces et opportunités pour les activités maritimes du fait de la densité de l’espace aéromaritime couplée aux évolutions technologiques et le changement climatique.
Pour l’avenir Le secrétaire permanent du Comité interministériel de l’action de l’Etat en mer et dans les eaux continentales (Sepcim-aemec), Éric Olivier Sébastien Dibas-Franck, a souhaité pour l’avenir que les plans d’action et les programmes qui découleront de la stratégie nationale puissent bénéficier d’un engagement équivalent de la part des partenaires au développement. « Aujourd’hui, c’est chose faite. Avec le soutien du comité interministériel, notre pays, à travers le Secrétariat permanent, bénéficie de l’appui technique et financier de l’Union européenne (UE) dont je ne saluerai jamais assez les diligences avec lesquelles elle a réagi », a-t-il indiqué en appelant les experts présents à ce rendez-vous à des échanges fructueux dans l’esprit qui a toujours caractérisé le groupe technique de travail considéré comme le laboratoire de conception. Pour le représentant de la délégation de l’UE, Torben Nilsson, il est important que la Stratégie nationale couvre à la fois la mer et les eaux continentales. La nouvelle stratégie, une fois finalisée et adoptée, guidera les investissements importants à faire dans le cadre du Plan national du développement du Congo et de la stratégie « Global Gateway » de l’UE.
Rominique Makaya Légendes et crédits photo :Les membres du gouvernement et les experts à l'ouverture de l'atelier Notification:Non |