Opinion

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Nouvelle page

Mercredi 13 Août 2014 - 10:50

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Une page vient de se tourner : celle de la reconstruction. Une nouvelle page s’ouvre : celle du progrès social. Tel est, résumé en quelques mots, le sens du message que le président de la République a adressé mardi à la Nation devant le Parlement réuni en Congrès à Brazzaville.

Ce message était attendu, espéré depuis longtemps par le peuple congolais qui a consenti des sacrifices considérables afin que notre pays se dote enfin des grandes infrastructures de base sans lesquelles le développement durable auquel il aspire serait demeuré un mythe. Il devra se traduire en actes concrets dans les mois et les années à venir si l’on veut que la paix et la concorde qui ont permis au Congo de se relever depuis le début des années 2000 continuent de régner.

Disons-le de façon claire : la nouvelle page de notre Histoire qui s’ouvre ne sera pas facile à écrire. À la différence de celle qui vient de se tourner et dont l’État fut le scribe, elle exigera de chacun d’entre nous une mobilisation de tous les instants. Dès lors, en effet, que la santé, l’éducation, l’emploi, l’aménagement du territoire figurent au premier plan des préoccupations nationales, c’est l’ensemble de la société congolaise et non la seule puissance publique qui doit agir.

Dans un pareil contexte les citoyens lambda que nous sommes ne pourront  plus attendre tout de  l’État comme ils le faisaient jusqu’à présent. Ils devront s’organiser, individuellement et collectivement, pour créer la richesse qui leur permettra d’améliorer leurs conditions de vie, pour asseoir sur des bases solides le progrès auquel ils aspirent. Du haut en bas de l’échelle sociale, dans les grandes cités comme dans les humbles villages, ils devront se réunir, dialoguer, mettre leurs efforts en commun s’ils veulent combler les aspirations qui sont aujourd’hui les leurs.

Ceci ne veut nullement dire que l’État pourra se reposer sur ses lauriers mais seulement que les responsabilités seront mieux partagées et que, par conséquent, la société civile devra se montrer plus responsable de ses actes qu’elle ne le fut jusqu’à présent.  Nul, en vérité, ne saurait le regretter !

Les Dépêches de Brazzaville

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