Miss indépendance 2014 : Aminata Ancia Pandi couronnée reine de la beauté

Superbement bien organisée, l’élection Miss indépendance a, incontestablement pris de l’ascendance. En effet, après sept éditions dont la dernière a eu lieu à Djambala dans le département des Plateaux, le 13 août 2013, le tour était revenu au département de la Lékoumou de sublimer la beauté à travers la huitième édition, qui a mise aux prises quinze candidates en provenance de cinq districts du département de la Lékoumou, à savoir : Bambama, Komono, Mayéyé, Sibiti et Zanaga, en raison de trois par district.

Ces jeunes filles ont été choisies selon les critères définis par le comité d’organisation, présidé par Ferréol Constant Patrick Gassakys, président de l’association Lumières d’Afriques.

Après cinq sorties en tenue traditionnelle, d’indépendance (en pagne), de plage,  de soirée..., le jury composé de six membres et présidé par Blandine Lumande, sous l’œil vigilant de maître Modeste Zola, greffier à Sibiti, a procédé à l’élimination de dix candidates sur les quinze. Ce sont ces cinq candidates qui ont participé à la partie intellectuelle de l’élection. C’est à l’issue de cette partie intellectuelle que le jury a pris la décision finale en élisant, la miss, la première dauphine, la deuxième dauphine, la miss élégance et la miss charme.

Un choix incontestable

Avant de remettre les résultats au maître de cérémonie, la présidente du jury, Blandine Lumande, a précisé à tous que le jury n’a pas été influencé. « On s’est tous mis d’accord. Nous n’avons pas été influencés par le public. »

Ainsi, la huitième édition de l’élection Miss indépendance a donné les résultats suivants : Miss indépendance 2014, Aminata Ancia Pandi, 19 ans, 1,78m, élève en terminale A, ressortissante du district de Mayéyé ; première dauphine, Cynthia Miète, 18 ans, 1,68m, 68kg, élève en seconde, ressortissante du district de Zanaga ; deuxième dauphine, Ronsy Aude Ngatani, 20 ans, 1,65m, 53 kg, élève détentrice du baccalauréat A4, ressortissante du district de Zanaga ; Miss élégance, Nice Likibi, 20 ans, 1,71m, détentrice d’un BAC D, ressortissante du district de Bambama ; Miss charme, Merveille Ekemy Mahoungou, 18 ans, 160m, 65kg, élève en classe de troisième, ressortissante du district de Komono. Par ailleurs, des trois représentantes du district de Sibiti, ville hôte qui a abrité l’événement, aucune d’entre elles n’a figuré dans le quinté gagnant.   

Après avoir porté la couronne à la miss indépendance 2014, la première dame du Congo, a remercié les organisateurs de cette compétition, notamment Ferréol Gassakys et son équipe, parce qu’ils rehaussent la municipalisation accélérée à travers cette élection. « Les gens qui nous suivent se rendent compte que nous avons des très belles filles, élégantes. Nous soutenons cette élection depuis qu’elle a commencée, et ce n’est pas pour la dernière fois, parce qu’il nous reste deux municipalisations, et en tant que marraine, nous allons accompagner toujours cette élection ainsi que ces enfants, afin que pendant une année, les lauréates puissent voyager, découvrir d’autres cieux. »

La miss indépendance 2014, Aminata Ancia Pandi  n’a pas caché ses sentiments. « Je me disais que comme l’élection se tient à Sibiti, on devait élire une fille de Sibiti, mais cela n’a pas été le cas, c’est pourquoi, je suis vraiment contente. Quant à mon action courant ma mandature, je vais plus me consacrer dans l’action humanitaire, en faisant des dons aux femmes veuves et aux enfants orphelins en général et de mon district Mayéyé en particulier. Déjà, qu’au sein de ma propre famille, il y a beaucoup d’orphelins. Cela est également une raison. »

Des offres assez nombreuses pour les lauréats

Plusieurs offres ont été promises aux lauréates. Parmi ces lots, il y a celles de la première dame du Congo, qui offre à toutes les candidates 2 pagnes supers wax hollandais, à la miss indépendance 2014, une semaine au Brésil pour assister au Carnaval de Rio de Janeiro, prend aussi en charge toute sa scolarité courant l’année . Aux deux dauphines, la première dame du Congo offre des bourses d’études plus un voyage au Sénégal toute charge comprise, et aux miss charme et élégance, elle offre des bourses d’études.  Le ministre de la culture et des arts, offre à la miss une semaine de loisirs et d’agréments aux îles Seychelles plus un safari dans l’une des réserves animalières du Kenya en pension complète et un joli petit clin d’œil à son shopping. Le ministre de la recherche scientifique et de l’innovation technologique, offre à la miss un séjour d’une semaine au Rwanda et à la première et deuxième dauphines, un séjour d’une semaine à Pointe-Noire. Le ministre des affaires sociales, de l’action humanitaire et de la solidarité, offre une invitation d’honneur aux lauréates, lors de sa prochaine mission de travail chez les peuples autochtones de la Sangha. La ministre de la promotion de la femme et de l’intégration de la femme au développement, offre 1 million de FCFA et un kit coiffure à la miss, 750.000 FCFA et un kit coiffure à la première dauphine ; 500.000 FCFA et un kit coiffure à la deuxième dauphine, 300.000 FCFA à la miss élégance, 300.000 FCFA à la miss charme, et 100.000 FCFA aux autres candidates. Afin de permettre à la miss indépendance de garder un sourire sur les lèvres, les dents saines, la directrice général de l’hôpital Adolphe Cisé, offre des soins dentaires et d’ophtalmologiques pendant une année à la miss. Le président du conseil d’administration d’ECAir offre un séjour de trois jours à Dubaï à la miss en pension complète et trois jours à Pointe-Noire à la première et deuxième dauphines. La conseillère du chef de l’Etat, Edith Laure Itoua, offre des dictionnaires Petit Larousse à la miss et ses dauphines. Le quotidien Les Dépêches de Brazzaville offrent une année d’abonnement à la miss et ses deux dauphines. Madame Serge Oboa, offre à la miss et ses deux dauphines un séjour d’une semaine à Dubaï  par le vol ECAir. Le préfet du département de la Lékoumou offre 500.000 FCFA à la miss, 300.000 FCFA à la première dauphine et 200.000 FCFA à la deuxième dauphine…

La soirée a été agrémentée par la musique du groupe Tiokolokolé du département de la Lékoumou qui venait pour la première fois de faire sa sortie en public ; du groupe de Yannick Kizis qui a présenté une magnifique chorégraphie ; du groupe 242 de Gypsie la tigresse, ancienne sociétaire du groupe S.O.S Salsa qui a interprété trois titres dont deux tradi-modernes et un pot-pourri salsa ; Trésor Mvoula, un artiste qui a caracolé tous les hits africains. Plus que demandé, il a interprété la chanson Vieux Thomas ;  du DJ Epela dans Tsotsa.