Ecobank : le nouveau siège bientôt en chantier

Le site d’une superficie de 2300m2  appartient désormais à l’entreprise Ecobank. Sur les lieux va être érigé un immeuble à six niveaux de hauteur qui vont surplomber le fleuve Congo et deux niveaux enfuis dans le sous-sol. L’infrastructure immobilière qui bénéficie d’un meilleur positionnement géographique va être entièrement consacrée au siège d’Ecobank et à ses activités. Le début des travaux de construction de ce bâtiment est prévu pour ce mois d’octobre.

La présence du ministre sur les lieux de démolition se justifie par la mise en œuvre du décret de classement et du décret de cession signés par le président de la République. L’État Congolais étant vendeur du site, la ponctualité du ministre sur les lieux veut affirmer, selon les termes du droit, la garantie d’éviction. Entre 1907 et 1994, deux acheteurs détenant chacun son titre foncier semblent avoir déboursé d’importantes sommes pour l’acquisition de ce site auprès de l’État. À ce sujet, le ministre  Pierre Mabiala, s’en est expliqué : « En 1994, la mairie de Brazzaville aurait vendu ce terrain à ce citoyen dont je ne cite pas le nom. Mais le bien appartient à l’État.  Je vous dis qu’il y a un titre foncier datant de 1907 donc ce bien n’appartient pas à la mairie ».

Au terme de cette séance d’explication, Ecobank, acheteur confirmé de cet espace terrien s’est dit rassuré. Deux responsables de cette société ont indiqué : « Nous sommes confortés dans notre droit de propriété. Nous allons construire ce bâtiment car en ce moment nous travaillons dans des conditions exiguës pour notre clientèle et pour notre personnel » explique Gervais Bouiti-Viaudo, président du conseil d’administration d’Ecobank. « Entre dix-huit où vingt-quatre mois, les travaux seront à terme. Nos architectes vont revenir pour l’étude du terrain qui va se poursuivre par la tenue d’un comité de dépense pour mieux ficeler les rendez-vous » réaffirme Lazare Noulekou, directeur général d’Ecobank.

Au nom du principe de la continuité de l’État, le ministre a poursuivi en expliquant qu’il venait de confronter avec la mairie de Brazzaville qui, à son tour désavoue la vente de ce site auprès d’un citoyen Congolais.