Haltérophilie : implantation imminente de la ligue provinciale du Katanga

La province du Katanga va se doter d’une Ligue provinciale d’haltérophilie et culture physique dans les jours à venir. C’est le sens de la démarche menée depuis 2012 par le conseil sportif et athlète Bertin Ngia Kek Fwe, alias The Rock, depuis la ville de Kolwezi où il est installé depuis qu’il a quitté Kinshasa plus de deux ans auparavant. « Je me suis rendu compte que les jeunes de Kolwezi sont fort amoureux de la musculation, mais sans pratiquer une autre discipline relative aux arts martiaux; et il n'existe aucune structure pour les encadrer. Voilà pourquoi j'ai eu l'initiative de contacter la fédération par le truchement de son directeur technique "Maitre Toronto", qui à son tour a présenté la proposition à l'assemblée générale de manière à m'autoriser à implanter une structure ici au Katanga », précise-t-il aux Dépêches de Brazzaville. Et la Fédération congolaise d’haltérophilie et culture physique (Fécohac) a accédé à la démarche de Bertin Ngia à travers une accréditation officielle adressée au chef de division provincial des sports et loisirs de la province du Katanga.

Dans la correspondance -dont copies réservées au ministre de la jeunesse et des sports, au gouverneur du Katanga et au directeur de activités physiques et sportives à Kinshasa-, le président de la Fécohac Me Riquier Bantu et le secrétaire général Stéphane Ndongala Luviya ont clairement expliqué la motivation de la création d’une ligue provinciale d’haltérophilie au Katanga. « Conformément à la nouvelle portant création des fédérations sportives nationales, il nous incombe d’avoir six ligues provinciales. C’est la raison pour laquelle les personnes susmentionnées sont déléguées auprès de vous. Veuillez leur apporter assistance. Il s’agit d’une ligue composée d'un président, deux vice-présidents, un secrétaire provincial, un secrétaire provincial adjoint, un trésorier, cinq membres », explicitent les deux correspondants officiels de la Fécohac.

Près d’une année après, les démarches vont bon train pour la mise en place d’une structure d’haltérophilie dans le Katanga. « Présentement, je suis en train de prendre des différents contacts pour arriver à constituer un bureau de la Ligue à Lubumbashi, ensuite voir comment implanter les antennes dans d’autres villes du Katanga, selon que la fédération nous orientera dans les jours avenir. Et sur place à Kolwezi, je m’attelle à la vulgarisation de l’haltérophilie de la culture physique, tout en interpellant la jeunesse -l'espoir de demain-, à éviter de faire cette musculation sans une bonne orientation de peur de développer des maladies, au lieu d'avoir un corps fort et disponible pour servir la société », souligne le conseiller sportif Bertin Ngia qui est aussi l'un des artisans de l'implantion de Nzango moderne à Kolwezi.

De plus en plus pratiquée par la jeunesse congolaise, l'haltérophilie est un sport consistant à soulever des poids. Dans sa forme moderne, c'est un sport de force nécessitant également la maîtrise d'une technique particulière, vitesse, souplesse, coordination et équilibre.