Education : le Rotary club Brazza centre offre des fournitures scolaires aux enfants de l’école spéciale de Moungali

S’il y a un domaine dans lequel la République du Congo excelle, c’est l’alphabétisation. Et parmi les établissements qui permettent aux enfants de s’instruire, il y a l’école spéciale fondée depuis 38 ans par la sœur Marguerite Tiberghien, le but étant la réscolarisation et l’alphabétisation des enfants exclus dans l’enseignement ordinaire.

Afin de permettre le bon fonctionnement de cet établissement, le Rotary-club-Brazza-centre, a offert aux enfants des dons de fournitures scolaires. « Nous menons une activité qui est une contribution au renforcement de l’éducation de base et de l’alphabétisation de manière générale. C’est pour cela que nous nous sommes rapprochés de vous comme cela a toujours été le cas. Nous sommes revenus aujourd’hui pour matérialiser la volonté que nous avions exprimée et que nous ne cesserons d’exprimer chaque année conformément à cet idéal du Rotary. Que cela profite à tous et soit une invite à l’ensemble de nos citoyens qui contribueront aussi à cet effort en vue d’apporter leur soutien à ces élèves », a déclaré Ulrich César Kouka, président en exercice du club.

Recevant ce don si précieux, l’élève Annabelle Sarah Singa Mataya de la classe J1A, a remercié ces donateurs. La directrice générale de l'école, la Sœur Brigitte Liyombi, a elle aussi remercié le club de sa constante fidélité consistant à soutenir avec amour l'action de son école.

« L’école spéciale est gratuite. Tous les enfants qui sont ici ne payent rien en dehors de l’assurance. Et cette gratuité nous permet d’accepter tous les enfants qui arrivent,  quelles que soient leurs conditions. Nous recevons tous les enfants, les déficients mentaux légers, les enfants normaux qui ne sont pas acceptés dans l’enseignement normal. Ces enfants viennent pour être rattrapés. Nous donnons des cours généraux comme toute école et nous disposons d'ateliers où les enfants apprennent les métiers : la soudure, la menuiserie, le garnissage, la couture, la cuisine et la restauration », a-t-elle déclaré.

Quant aux difficultés qui sont les leurs, la directrice générale de  l'école spéciale déclare en constater plusieurs, d’autant plus que les enfants ne payent rien. Or, précise-t-elle, il faut payer les enseignants. En sus du site de Dix-maisons, l’école spéciale a des annexes. « Nous avons beaucoup d’enseignants, parce que nous avons des enfants difficiles. Et parmi les enseignants, il y a seulement 27 qui sont recrutés par la Fonction publique, le reste, c’est-à-dire une soixantaine, est à la charge de l’école qui, cependant, ne vit que de dons. Les enfants qu’on prenait pour des idiots à la maison, viennent trouver l’affection ici et se rattrapent. Ils continuent même les études jusqu’à l’université », a rassuré la directrice de l'école.