Électricité : la RDC sort le grand jeu

Jeudi 11 Décembre 2014 - 18:30

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Le nombre de procédures pour tout raccordement en moyenne tension électrique tombe à quatre étapes.

Les nouvelles dispositions arrêtées participent à l’amélioration du climat des affaires en RDC. En effet, elles permettent aux investisseurs désireux de s’installer en RDC de sentir un changement dans le raccordement à l’énergie électrique. Pour la première étape, il est exigé d’ouvrir un dossier dans trois jours par le retrait d’un formulaire auprès de la Société nationale d’électricité (Snél). La deuxième étape concerne les études techniques à réaliser et l’approbation de la demande en sept jours. Au cours de ce temps, la Snél examine le dossier de la nouvelle cabine basse ou moyenne tension pour la conformité aux plans et schémas standards. Pour la troisième étape, il y a une journée consacrée à l’inspection technique de la Snél après le paiement par le demandeur du devis et de la notification de la fin des travaux de construction de la cabine. Enfin, la quatrième étape est consacrée à la signature et la mise en service de la cabine pendant sept jours. Il s’ensuit le paiement de la police d’abonnement, du contrat de fourniture de l’énergie et du branchement de la cabine. Pour rappel, la mise en service implique le placement du système de comptage, de réglage des protections et des automates.

Ces améliorations interviennent dans un secteur-clé pour la relance de l’économie nationale. Cependant, il y va de la détermination des autorités congolaises à développer le secteur industriel local en panne suite au problème réel d’électricité. Par rapport à l’indicateur « raccordement à l’électricité », le Rapport Doing Business 2015 indiquaient six procédures dans un délai de soixante-cinq jours. L’on reprochait surtout au pays le coût trop élevé du raccordement. Pour améliorer la situation, les experts du Comité de pilotage de l’amélioration du climat des affaires ont évoqué trois réformes majeures pour arriver à réduire les coûts. Il s’agit de la rationalisation et transparence du mode de calcul, de la réduction du coût de la caution et de construction d’une cabine, et enfin de la mise en place d’un système de mesure du nombre de coupures de courant. Des réformes fondamentales d’autant plus que le rapport de la Banque mondiale a intégré dernièrement un nouvel indicateur se rapportant à l’évaluation de la fiabilité de l’approvisionnement en électricité en mesurant à la fois la durée et la fréquence des pannes de courant.

Laurent Essolomwa