Débat sur la Constitution : l’Association politique « Tata Kiyounga » se range dans le camp du "NON"

Mercredi 1 Avril 2015 - 14:30

Abonnez-vous

  • Augmenter
  • Normal

Current Size: 100%

Version imprimable

Derrière cette appelation, on peut lire l’Association Président Abbé Fulbert Youlou « Tata Kiyounga » (APAFYTK). Une association à caractère politique créée  en février 2013. Intervenant sur le débat de l'heure, elle a dans une déclaration rendue publique le 28 mars à Brazzaville,  dit non au changement de la Constitution du 20 janvier 2002. Explications.

Citant les forces de la constitution actuelle, cette association conclut qu'elle a permis au Congo la stabilité ainsi que le fonctionnement régulier et harmonieux des institutions. Les droits et les libertés fondamentales sont consacrés et garantis ainsi que les devoirs des citoyens. Le caractère sacré de la vie humaine, le droit de propriété et le droit à la différence sont réaffirmés.

Au-delà, cette constitution intègre les principes fondamentaux proclamés et garantis par la Charte des Nations unies du 24 octobre 1945, la Charte africaine des Droits de l’Homme et des peuples du 21 octobre 1986, la charte de l’unité nationale et celle des droits et des libertés adoptées par la conférence nationale souveraine le 29 mai 1991, etc. Notre pays connaît une croissance de l’ordre de 5% selon les prévisions de la Banque mondiale.

L'association "Tata Kiyounga" a salué les progrès économiques et sociaux qui sont à mettre au compte de la Constitution dont l'écriture avait été réfléchie parce qu'elle voulait rompre avec les dispositions qui, hier, avaient plongé le Congo dans le chaos. Pour preuve, si le Congo s'est engagé sur la voie de l’émergence, c'est parce que sa constitution lui en garantit les conditions politiques sans lesquelles l'économie et le social prennent un coup.

Autant de raisons d'espérer sur l'avenir qui oblige l'association "Tata Kiyounga" à défendre la Constitution du 20 janvier 2002.

 

 

 

 

 

 

Jean Jacques Koubemba

Légendes et crédits photo : 

Le président de l'Association lisant la déclaration