Débat sur la Constitution: une coalition d’associations de la société civile appelle au dialogueMardi 14 Avril 2015 - 19:20 La Coalition des associations unies pour la paix et le développement (CAUPDC), qui regroupe une vingtaine d’associations, a fait sa sortie officielle le 12 avril à Brazzaville. Se disant apolitique et à but non lucratif, ce cartel associatif prône la paix, et invite les acteurs politiques congolais à privilégier la voie du dialogue, au moment où les avis se divergent au sujet du changement ou non de la loi fondamentale en vigueur. Membre de la société civile, la CAUPDC que dirige Marie-Thérèse Laurentine Milongo, regroupe entre autres associations : Fondation maman Milongo, Mouvement Ismun, Congo Espoir, Association Jeune Débout et le Quartier d’abord, fondée par feu député Anicet Wilfrid Pandou, alias Willy Mantsanga. Orientés essentiellement vers les actions de développement, les membres de cette organisation sont bien conscients que leur objectif ne peut être atteint que si la paix et la sécurité sont effectives sur l’ensemble du territoire national. C’est ainsi que, tenant compte des voix discordantes qui se font entendre depuis plus d’une année, au sujet du changement ou non de la Constitution du 20 janvier 2002, dont le manque de compromis pourrait encore mettre en péril la paix acquise au prix des sacrifices, la Caupdc estime que l’unique voie de recours reste le dialogue, l’entente et le compromis. À cet effet, elle a invité l’ensemble des acteurs politiques congolais, de toutes audiences politiques au dialogue. «Plusieurs cloches ont donné de la voix dans notre pays. Des cloches de révision de la constitution, celles du maintien de celle-ci, des cloches du dialogue, des cloches d’une éventuelle transition pour mettre de l’ordre dans le pays ainsi que celles de la division d’un Congo du nord et d’un autre du sud. Tous ces sons, nous allons les harmoniser au dialogue. Nous discuterons dans la paix, l’amour, la concorde, le pardon et la fraternité. Ainsi nous aurons une belle symphonie de la congolaise et non des guerres fratricides», a souligné Marie-Thérèse Laurentine Milongo. Elle pense par ailleurs que le Congo n’attendra pas son émancipation de l’occident ni de l’orient, plutôt du bout de l’effort : l’effort à s’unir, à discuter ensemble, à régler les différends autour du mbongui et de la calebasse de vin de palme. En tant que groupement associatif œuvrant dans le développement économique, la présidente de la Caupdc a appelé ses partenaires à travailler ensemble à travers des coopératifs, des groupements d’éleveurs, d’agriculteurs, de couturiers et de cuisiniers afin de contribuer à leur bien-être social. Firmin Oyé |
