État de droit : l’Union européenne apporte son soutien aux ONG et à la société civile

Samedi 18 Avril 2015 - 12:30

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À travers l’Instrument européen pour la démocratie et les droits de l’homme (EIDHR), la délégation de l’Union européenne a mis en place l’an dernier un appel à proposition destiné à octroyer des subventions directement aux organisations non gouvernementales.

Pour permettre aux responsables de différentes ONG locales et internationales de s’informer sur les procédures et les critères d’éligibilité, la délégation de l’Union européenne au Congo a organisé le 16 avril à Brazzaville une séance d’information sur le thème ; « contribuer à la démocratie et à l’Etat de droit ainsi qu’à la promotion et à la protection des droits de l’homme et des libertés fondamentales au Congo ».

L’objectif visé par l’Union Européenne est de faire en sorte que les participants soient capables d’appréhender les éléments clés, de prendre connaissance des lignes directrices à respecter pour présenter un projet.

Doté d’une enveloppe de 680.000 euros soit 450 millions FCFA, l’appel à proposition a été mis en place en fin mars 2014. Il est financé par l’Instrument européen pour la démocratie et les droits de l’homme (EIDHR).

« L’EIDHR est un instrument à travers lequel l’UE ne passe pas par les gouvernements des pays bénéficiaires. C’est un instrument qui privilégie le travail direct avec les sociétés civiles locales mais qui est aussi ouvert aux ONG des pays européens. C’est pour la première fois que cet instrument a été rendu disponible au Congo pour soutenir la promotion de la démocratie et des droits de l’homme », a expliqué Matéo Scirtori, chef de section économie et gouvernance à l’UE.

Pour cette première année, l’UE a identifié trois objectifs spécifiques à savoir : la promotion et la protection des droits des personnes et des groupes vulnérables ; la contribution au respect des libertés fondamentales et de la dignité humaine ; et le renforcement de la démocratie participative et représentative, la transparence et la responsabilité.

Ces objectifs ont été définis sur la base des priorités de l’instrument européen de démocratie et de droit de l’homme qui touche plusieurs pays, et dont la stratégie est inscrite pour la période 2014-2020.

« À l’heure où le pays est confronté à un débat constitutionnel, il nous a semblé indispensable de mettre l’accent sur l’éducation citoyenne et sur le respect des libertés fondamentales telles que la liberté de presse, d’expression et de réunion. L’Union européenne, en tant qu’observateur externe ne peux pas rentrer dans le contenu du débat sur la constitution ou sur le futur des institutions au Congo », a indiqué Matéo Scirtori.

« Nous sommes observateurs, mais nous encourageons une participation libre et égale pour tous les acteurs congolais au débat sur le futur des institutions congolaises », a-t-il précisé.

La séance de sensibilisation a été animée conjointement avec d’autres responsables de l’UE comme Fanny Derrien, Assistance technique, Olivier Kowalyk ; chef adjoint de finance contrat et Xavier Moroni, attaché de coopération internationale pour la gouvernance démocratique, paix et sécurité.

 

Yvette Reine Nzaba

Légendes et crédits photo : 

-La délégation de l'Union Européenne animant la séance d'information