Onusida : des avancées significatives dans la lutte contre la maladieMercredi 25 Septembre 2013 - 18:00 Le rapport de l'instance indique que le virus du sida a été stoppé et le monde se rapproche de l’objectif 6 des objectifs du millénaire pour le développement qui concerne la lutte contre la pandémie. L’Onusida qui révèle une accélération considérable en direction de la réalisation des objectifs mondiaux de lutte contre le VIH fixés pour 2015 indique qu’on a enregistré une contraction de 52 % de nouvelles infections à VIH chez les enfants et une réduction combinée de 33 % chez les adultes et les enfants depuis 2001 « Pour 2012, on estime à 2,3 millions le nombre de nouvelles infections à VIH chez les adultes et les enfants, soit 33 % de moins qu’en 2001. Chez les enfants, les nouvelles infections ont été réduites de 260 000, soit 52 % de moins qu’en 2001. Les décès liés au sida ont aussi diminué de 30 % depuis leur pic de 2005 grâce à un élargissement de l’accès au traitement antirétroviral », rappelle la même source. Avec les avancées réalisées dans la lutte contre le sida, il est possible d’atteindre le cap de quinze millions de malades sous traitement antirétroviral d’ici 2015 et aller même au-delà, comme le pense Michel Sidibé, directeur exécutif de l’Onusida : « Non seulement il nous faut atteindre l’objectif fixé pour 2015 de mettre 15 millions de personnes sous traitement contre le VIH, mais nous devons aussi aller plus loin et avoir la vision et la volonté de nous assurer qu’il n'y a pas de laissés-pour-compte ». Le rapport de l’Onusida reconnaît en outre que dans la lutte contre la tuberculose, des progrès significatifs ont aussi été enregistrés au niveau de la réponse aux besoins des patients tuberculeux vivant avec le VIH, « et les décès liés à la tuberculose des personnes infectées par le virus ont diminué de 36 % depuis 2004 ». Néanmoins cette étude de l’Onusida révèle que les progrès tardent à garantir le respect des droits humains, à faciliter l’accès des personnes les plus exposées au risque d’infection aux services de prise en charge du VIH, en particulier celles qui consomment des drogues, et à prévenir la violence à l’égard des femmes et des filles – facteur-clé de vulnérabilité au VIH. Aline Nzuzi |