Sangha : Denis Sassou N’Guesso optimiste pour le barrage de Liouesso14-05-2015 19:04 Au terme d’une visite effectuée mercredi sur le site du barrage de Liouesso en construction dans le département de la Sangha où il avait lancé, la veille, les travaux de la municipalisation accélérée, le président de la République, Denis Sassou N’Guesso s’est dit heureux de l’avancement des travaux.« J’ai tenu à venir tâter l’évolution du chantier après la cérémonie de la première pierre (en mai 2002). Je suis heureux de constater que les travaux avancent bien. Les constructeurs disent que dans un an il y aura le barrage construit ici », a-t-il déclaré. LDB : Monsieur le président avec ce qui se fait ici (au barrage de Liouesso) on se rend finalement compte que c’est un rêve qui est en train de devenir réalité… Denis Sassou N’Guesso : C’est vous de la presse qui vous rendez compte maintenant que dans le pays des programmes se réalisent. Si vous étiez perspicace vous auriez expliqué au peuple qu’on a franchi le Mayombe. En y construisant une route sans tunnel. Je crois qu’on a taillé la montagne dans le Mayombe à des hauteurs bien plus importantes qu’ici où l’on a également taillé la montagne pour construire ce barrage. Les travaux se réalisent et j’ai tenu à venir tâter l’évolution du chantier après la cérémonie de la première pierre (en mai 2012, ndlr). Je suis heureux de constater que les travaux avancent bien. Les constructeurs disent que dans un an il y aura le barrage construit ici. Vous avez certainement vu que les lignes de transports (très haute tension) sont déjà en construction et seront même prêtes avant la fin des travaux du barrage. Donc, dans un an on transportera l’électricité à Ouesso, Pokola, Ngombé, Mokeko, Ngbala. Ce sera donc une réalité. LDB : Monsieur le président, le port, l’aéroport et la route se construisent dans la Sangha. Ce département est en train de tourner le dos au Cameroun dont il dépendait jusque-là pour regarder vers Brazzaville ? DSN : Non ! La Sangha ne tourne pas le dos au Cameroun. Au contraire nous sommes pour l’intégration économique sous-régionale. En même temps que nous construisons cette route Ouesso-Pointe-Noire (…), nous construisons aussi l’aéroport de Ouesso qui sera le quatrième aéroport international du pays. Il est long de 3.000 mètres. Donc, désormais il y aura quatre aéroports internationaux : Brazzaville, Pointe-Noire, Ollombo et Ouessso. Pointe-Noire-Brazzaville c’est 500 kilomètres ; Brazzaville-Ollombo c’est pratiquement la même distance ; Ollombo-Ouesso également. Nous construisons aussi une route d’intégration sous-régionale Ouesso-Sembé-Souanké jusqu’à la frontière du Cameroun. La Sangha ne tournera pas le dos au Cameroun ; mais s’ouvrira au reste du Congo. Pour l’intégration économique sous-régionale avec le président Paul Biya et moi-même, nous nous sommes entendus pour construire une route d’intégration qui part du côté du Cameroun, précisément de Sangmélima vers la frontière congolaise, puis du côté congolais de Ouesso vers la frontière camerounaise. Jusqu’à Sembé nous avons déjà réalisé entre 140 et 147 kilomètres. On peut aller à Sembé sur une route bitumée. Mais, pour l’intégration économique sous-régionale, tout comme nous avons construit la route Obouya-Boundji-Okoyo frontière du Gabon avec le président Omar Bongo (…). Il a emmené la route jusqu’à Franceville et nous sommes allés à la rencontre de cette route après Lekety. Nous l’avons déjà inaugurée. Le Congo ne tourne le dos à aucun pays de la sous-région. Nous sommes les fervents partisans de l’intégration économique sous-régionale. Propos recuiellis par Gankama N'Siah Notification:Non |