Pêche et aquaculture : un programme spécial pour résorber le déficit en poisson

Mercredi 2 Octobre 2013 - 17:56

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Le projet « Poisson pour tous à l’horizon 2025 » vient d’être annoncé par le gouvernement afin de combler le déficit national de quarante mille tonnes de poisson, couvert jusqu’à présent par des importations

« Pour résorber cet important déficit, le président de la République nous a demandé de mettre en pratique le mot d’ordre “Poisson pour tous à l’horizon 2025” », a indiqué le ministre de la Pêche et de l’Aquaculture, Bernard Tchibambelela.

L’idée figure dans la lettre de politique de la pêche et de l’aquaculture adressée par le chef de l’État au ministère le 26 juillet 2013. Dans le cadre de l’application de cette vision, le ministre de la Pêche et de l’Aquaculture, accompagné d’une délégation de spécialistes, a récemment amorcé des descentes dans les départements de la Bouenza et de la Lékoumou.

Au cours de son séjour de travail, il a décliné la stratégie de mise en œuvre de ce mot d’ordre du chef de l’État, qui comporte plusieurs volets. Le premier concerne la création de stations piscicoles dans chacune des 81 sous-préfectures du pays ainsi que dans les communes de plein et moyen exercices. Elles permettront de fournir des alevins et des aliments composés aux pisciculteurs et serviront également à l’encadrement technique des pisciculteurs et catalyseurs. Le programme envisage ensuite de soutenir la création, dans chaque département, d'au moins mille étangs de 25 hectares chacun.

Le ministère a demandé aux cadres du département de s’impliquer dans la mise en œuvre de ce processus, en se référant au chef de l’État dont l'initiative dans ce domaine permet d’accroître significativement la production nationale.

La mise en œuvre de ce programme devrait permettre, selon le ministère, de produire au moins 10 000 tonnes par département à l’horizon 2025. Ainsi, la production venant de la seule pisciculture atteindrait au moins 150 000 tonnes. Elle permettra au pays d’être autosuffisant, puis d’exporter une partie de la production.

Ce programme fait désormais partie des préoccupations du gouvernement, engagé à réduire la dépendance alimentaire du pays vis-à-vis de l’extérieur. D’où l’insistance du ministre Bernard Tchibambelela qui a invité les cadres placés sous sa tutelle à ne ménager aucun effort pour la réussite de ce projet.

Thierry Noungou