Vie des partis : Le MODEC quitte la coalition des partis du centre

Dans une déclaration rendue publique à Brazzaville, le porte-parole du parti Chrislain Boungou, évoquant les raisons de ce départ a dit que  « l’alternance se veut générationnelle et qu’elle  doit commencer au sein des groupements des partis politiques et associations ». La déclaration dénonce  le comportement affiché par le président de  cette coalition lors des consultations initiées par le chef de l’Etat et pendant la tenue du dialogue national inclusif de Sibiti.

Le Modec dénonce aussi  « le manque patent de culture démocratique au sein de ladite coalition, son dysfonctionnement caractérisé, le manque de vision centriste réelle, et l’absence totale d’actions concrètes allant dans le sens de la résolution des vraies préoccupations des congolais », a expliqué le porte-parole du parti, avant d’ajouter,  « C’est pourquoi, nous n’avons pas d’autres alternatives que d’annoncer ici, le retrait du Mouvement des démocrates congolais, de la Coalition des partis politiques du centre (CPC) ».

Le Modec, a renchéri ce dernier,  entend redéfinir le centrisme au Congo, tout en prônant le renouveau politique. Le Centre  n’est pas un orphelinat politique, ni une simple boîte d’enregistrement, encore moins l’apanage d’un conglomérat de mercantilistes n’ayant pour objet que leur appât du gain tinté d’un égocentrisme sans précédent. Mais, a-t-il indiqué, « c’est le lieu par excellence de la confluence des idées novatrices ».

Abordant la question sur le référendum, ce parti  a invité le   chef de l’Etat de convoquer le corps électoral pour la tenue de celui-ci  au nom de la démocratie participative. « La constitution du 20 janvier 2002, disons-le, est le premier ennemi de la jeunesse de par son caractère discriminatoire. L’heure est venue où chaque jeune se retrouvera face à son destin », a précisé Chrislain Boungou.

Rappelant l’historique de la création du parti, l’orateur a dit que le Mouvement des démocrates congolais, avait à sa création entre autres objectifs de recentrer le débat politique biaisé au Congo Brazzaville, notre cher beau pays, sur des thématiques sociales.