Fête de l’indépendance : le Consulat du Congo au Cabinda célèbre l’événement en différé

Ces festivités ont débuté par le récital des hymnes nationaux  du Congo et de l’Angola par l’assistance. En se félicitant  de la représentation du gouvernement angolais, à un niveau si élevé, à l’occasion de cette fête, Firmin Guy Ocko-Bong a  exhorté l’ensemble des concitoyens congolais vivant au Cabinda à faire le relais du message, du 12 août dernier, sur l’état de la nation du président de la République, Denis Sassou N’guesso, devant le parlement réuni en congrès,  s’est basé  sur quelques repères importants de la marche de la République du Congo d’une part et, d’autre part il a invité la diaspora congolaise de Cabinda au respect des lois et règlements en vigueur dans cette province qui les accueille, c’est-à-dire Cabinda.

Selon l’orateur, ce message s’articule essentiellement  sur trois grands repères notamment: l’économie, la sécurité et la politique. Au plan politique,  le Congo, dit-il, se trouve  incontestablement dans une bonne dynamique lancée depuis les années 2000 conformément aux indices macroéconomiques et financiers comme le PIB et le taux de croissance annuel moyen qui sont au vert. « Cette assez bonne santé économique nationale s’est reflétée sur les finances publiques par l’augmentation favorable des recettes budgétaires, hors emprunts et dons, la production des excédents budgétaires de l’Etat, la création de nouvelles entreprises chaque année, la réduction  considérable du taux de chômage qui est passé de 19,4% en 2005 à 6,9% en 2011. Ces bons résultats sont attestés, au plan international, par le classement du Congo dans la catégorie des pays à revenu intermédiaire par la banque mondiale », a-t-il signifié.

Aussi, a-t-il rappelé quelques facteurs qui sont à la base des bonnes performances économiques du Congo à savoir: la stabilité politique, la mise en œuvre d’une série de reformes en vue d’améliorer l’environnement économique et la gestion des finances publiques, le maillage du pays en infrastructures routières, portuaires et aéronautiques, des infrastructures de production d’énergie électrique et d’eau potable. « Le Congo est désormais relié au Gabon, au Cameroun et à l’Angola(Cabinda) par des voies terrestres bitumées, tous  les chefs-lieux de départements sont dotés chacun d’un aéroport de classe moderne, des infrastructures sanitaires, scolaires et sportives pendant les différentes phases de municipalisation accélérée », a renchéri le vice-consul général.

Sur la sécurité, il a, en outre, rappelé que dans un contexte mondial aujourd’hui caractérisé  par de guerres, d’attentats  ainsi que de nombreuses atteintes aux libertés, le Congo, après des périodes sombres connait la quiétude, la sérénité, la sécurité et la paix.

Et sur les questions politiques, le diplomate congolais exerçant à Cabinda a expliqué que l’expérience de la démocratie insufflée depuis les années 1990 est en bonne marche. « Les élections se tiennent régulièrement dans la paix et la concorde nationale, les vertus du dialogue citoyen ont toujours permis à chaque occasion  aux congolais de faire avancer la cause de l’intérêt général. Après les concertations politiques d’Ewo et de Dolisie, les filles et fils du Congo sortent une fois de plus du dialogue national inclusif de Sibiti tenu du 13 au 17 juillet dernier et dont les conclusions sont sur la table du chef de l’Etat, initiateur des dites concertations républicaines », a-t-il conclu.

 Interrogés à l’occasion de cette cérémonie, Samba Fernand Euloge et Babela Claude Alain respectivement président et vice président de la diaspora congolaise au Cabinda se disent prêts à intérioriser l’appel lancé par les autorités consulaires à leur endroit et ont favorablement apprécié  l’appui multiforme des autorités consulaires congolaises au Cabinda à leur égard sur la sécurité, l’obtention des documents administratifs et autres. La fin de ces festivités était marquée par un dîner offert pour la circonstance aux participants par les autorités consulaires du Congo au Cabinda.