Processus électoral : le ministre Collinet Makosso explique aux jeunes les enjeux de l’heureSamedi 10 Octobre 2015 - 15:02 Le ministre de l’Enseignement primaire et secondaire, de l’alphabétisation, de la jeunesse et de l’éducation civique., Anatole Collinet Makosso a réuni le 8 octobre des jeunes issus des partis et associations politiques pour leur expliquer l’objet d’un référendum constitutionnel, sa fonction et attirer leur attention du fait que ce n’était pas pour la première fois que le peuple congolais soit convoqué à cet exercice. Dans sa communication, le ministre a rappelé aux participants que le Congo a par le passé connu plusieurs référendums constitutionnels. Le premier, le 2 mars 1961, après l’indépendance, le deuxième le 5 décembre 1963, le troisième 30 décembre 1969, création du Parti congolais du travail. Le 24 juin 1973, le peuple congolais avait été une fois de plus appelé aux urnes à la faveur d’un référendum constitutionnel avec reprendre le même exercice le 5 juillet 1979, après la mort du président Marien-Ngouabi. À l’avènement de la démocratie en Afrique dans la décennie 90, un autre référendum s’est tenu le 15 mars 1992 avant l’adoption d’une autre constitution le 20 janvier 2002, après les guerres fratricides ayant déchiré le pays entre 1997 et 1998. « Le référendum auquel nous sommes conviés le 25 octobre est un exercice ordinaire, comme ceux qui ont existé par le passé. À aucun moment, ils ont appris que leurs aînés ou le peuple congolais s’est divisé à la suite d’un référendum » a averti Anatole Collinet Makosso, précisant que le référendum constitutionnel était le seul moyen pour départager les politiques. Pour le bon déroulement de la campagne référendaire ainsi que la sauvegarde de la paix au Congo, il a exhorté les jeunes à la discipline, à la citoyenneté, au civisme. Pour lui, les jeunes ne doivent pas suivre les acteurs politiques qui pourraient les désorienter, les dérouter ou les inciter à la violence. « Il n’y a aucune raison, c’est un choix à faire, personne ne peut vous créer de problème parce que vous aurez dit oui ou non à la question qui sera posée », a ajouté le ministre de l’Enseignement primaire et secondaire, de l’Alphabétisation, de la jeunesse et de l’éducation civique. Il a, par ailleurs, rappelé à l’assistance les différentes démarches que le chef de l’Etat a mené avant la convocation du corps électoral pour le 25 octobre. Anatole Collinet Makosso s’est, enfin, félicité du bon comportement de nombreux jeunes ayant participé au meeting de l’opposition du 27 septembre dernier à Brazzaville. « Je ne voudrais pas apprendre que les jeunes, de quelque bord que ce soit, se seraient organisés pour troubler la quiétude que nous avons dans le pays pour une question de choix entre Oui et Non », a-t-il conclu.
Parfait Wilfried Douniama Légendes et crédits photo :Le ministre Anatole Collinet Makosso entouré du président du CNJ et du directeur général de la jeunesse ; les participants ; crédit photo Adiac Notification:Non |