Quatre morts et dix blessés à Brazzaville et Pointe-Noire

Mercredi 21 Octobre 2015 - 17:00

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La responsabilité des dirigeants de l’opposition a été pointée du doigt par les autorités congolaises après les violences enregistrées le 20 octobre dans les deux principales villes du pays.

Quatre morts dont trois à Brazzaville et un à Pointe-Noire, tel est le bilan présenté hier par le ministre de l’Intérieur et de la décentralisation, au cours d’une déclaration lue à la télévision nationale. Raymond Zéphirin Mboulou a souligné la responsabilité de Pascal Tsaty Mabiala et André Okombi Salissa pour les appels  à l’insurrection que ces deux dirigeants de l’opposition avaient lancés la veille du 20 octobre sur les antennes de Radio France Internationale.

Faisant allusion aux manifestations violentes des partisans de l’opposition dans certains quartiers de Brazzaville et de Pointe-Noire, le ministre de l’Intérieur a indiqué : « Dans leur volonté d’exécuter des ordres reçus de leurs commanditaires, ils ont expressément détruit, incendié et saccagé des biens privés appartenant à des responsables politiques bien ciblés ». Il a par ailleurs souligné la manière «  organisée et sélective », avec laquelle ces derniers s’en sont pris, a-t-il déclaré, «  aux symboles de la République : sièges des commissariats de police, des brigades de gendarmerie et des arrondissements ».

Dans ce décompte des symboles de l’Etat incendiés, les commissariats de Police de Makélékélé, au Sud de Brazzaville, et de Diata, au Sud-Ouest sont concernés. A côté de « cinq maisons des responsables politiques  incendiés ou saccagés, de nombreux véhicules appartenant à des privés, des actes de pillages commis dans certains commerces dans les deux villes ».

Toujours d’après le ministre, 16 personnes ont été interpellées à Brazzaville et seront présentées devant les juridictions. D’autres interpellations pourraient viser d’autres auteurs de violences, leurs  complices ou leurs commanditaires, a  ajouté Raymond Zéphirin Mboulou.

Les Dépêches de Brazzaville

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