Céni : Corneille Nangaa, potentiel successeur de l'abbé MalumaluJeudi 22 Octobre 2015 - 15:48 La majorité des huit confessions religieuses du pays, comme l'exige la loi, a proposé le nom du secrétaire exécutif de la Céni pour remplacer l'abbé Malumalu à la tête de la centrale électorale. Les choses tendent à se préciser après plusieurs jours d’atermoiements et de discussions interminables sur le choix de la personnalité devant succéder à l‘abbé apollinaire Malumalu à la tête de la Céni. Pendant une dizaine des jours, les confessions religieuses ont eu des pourparlers qui finalement ont été couronnés par un consensus autour d’un nom, celui de Corneille Nangaa, actuel secrétaire exécutif de la Céni. La candidature de ce dernier a recueilli le quitus de la majorité des délégués présents lors de la séance marathon du 21 octobre. D’après des indiscrétions, il ressort que l’intéressé aura répondu aux deux critères majeurs édictés pour départager les différents candidats, à savoir l’expertise technique et la probité morale. Sept confessions religieuses sur les huit que compte la sous-composante Confessions religieuses (excepté l’Église catholique) ont unanimement plébiscité Corneille Nangaa à la présidence de l‘institution électorale. Sans remettre en cause la personnalité du secrétaire exécutif de la Céni, l’Église catholique a néanmoins émis des réserves sur la procédure de désignation de ce dernier estimant qu’avant d’en arriver là, l’assemblée devrait au préalable se mettre d’accord sur certains principes. Étant entendu que des divergences notables étaient apparues quant à la procédure à suivre, l’Église catholique par le biais de la Conférence épiscopale nationale du Congo (Cénco) avait cru utile de les vider avant le vote. Leur proposition n’ayant pas été prise en compte et pour ne pas cautionner l’irrégularité, les catholiques ont finalement levé l‘option de se retirer des discussions. « L’Église catholique a pris la décision de ne pas participer à un vote qui n’en était pas un et qui semblait être décidé en amont », a pour sa part réagi le secrétaire général de la Cénco, l’abbé Santedi. Cependant, la machine est déjà en branle. Nonobstant l’impact symbolique que pourrait avoir la position de l’Église catholique sur le choix de Corneille Nangaa, la candidature de ce dernier est déjà en passe d’être entérinée par le Parlement avant qu’elle ne soit soumise au président de la République à qui revient le droit de le nommer. Arrivé à la Céni en 2013, en même temps que l'ex-président, après avoir travaillé pour une organisation américaine spécialisée dans les processus électoraux au Niger et en Côte d'Ivoire, Corneille Nangaa est un laïc protestant. Déjà, il était le candidat de l’Église du Christ au Congo au poste de président de la Céni. Alain Diasso Légendes et crédits photo :Le siège de la Céni Notification:Non |