Coopération : Zouera Youssoufou présente la mission du groupe de la Banque mondiale au Gabon et en Guinée Équatoriale

En ce qui concerne le Gabon, il existe une stratégie de développement à laquelle la BM contribue activement, compte tenu des impératifs de diversification de l’économie gabonaise. « Celle-ci s’appuie sur trois piliers : le Gabon vert ; le Gabon industriel ; et le Gabon des services », a expliqué Zouera Youssoufou. « Le groupe de la BM y contribue pour la création des emplois autres que dans le secteur pétrolier, d’ailleurs peu créateur d’emplois, au renforcement de la résilience », a-t-elle ajouté.

Dans ce cadre, le groupe de la BM finance quatre projets : la fibre optique, l’électrification, l’éducation et le développement du secteur privé pour rendre l’environnement des affaires plus porteur, et pour attirer les investissements étrangers. À cela s’ajoutent une assistance technique dans l’amélioration des finances publiques, où la « Banque mondiale est payée », et des projets d’investissement qu’elle « finance ».

Le cas de la Guinée Équatoriale serait tout autre, d’après Zoura Youssoufou. « Il n’y a pas de prêt avec ce pays d’Afrique centrale depuis la découverte du pétrole, en revanche, les attentes sont énormes dans le domaine des statistiques, dans les programmes nationaux et dans la formation des fonctionnaires », a-t-elle expliqué. Dans ce cadre, la BM met en place actuellement, une faculté de management, une école d’administration et une école de statistiques. Entre les deux pays, il existe également des programmes communs, comme d’ailleurs entre le Gabon et le Congo, notamment sur la fibre optique. Le projet est en phase finale et la première pierre sera posée en mars 2014 ; alors que du côté du Congo, le projet Cab III a connu un retard dans sa mise en œuvre.

Sur le plan régional, le groupe de la BM participe notamment à l’amélioration des capacités de la Communauté économique et monétaire d’Afrique centrale (Cémac), pour ajuster les politiques en matière de commerce transfrontalier. C’est le cas du « Marché mondial », un marché au carrefour des frontières Cameroun-Guinée Équatoriale-Gabon.