Santé : un protocole d’accord signé entre les secteurs public et privé

Mardi 7 Février 2017 - 18:13

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Le partenariat signé, le 7 février à Brazzaville, entre le ministère de la Santé et de la Population et l’Alliance du Secteur Privé de la Santé (ASPS) vise, entre autres, à promouvoir une stratégie capable d’améliorer davantage l’accès aux soins de santé de qualité.

Le secteur privé de la santé, incarné par l’ASPS, sera de mieux en mieux intégré dans le système national de santé. « La signature du protocole d’accord de partenariat signé entre le ministère de la Santé et de la Population et l’Alliance du Secteur Privé de la Santé témoigne bien de l’engagement des pouvoirs publics à consolider la prise en compte de ce partenariat dans le développement du système de santé de notre pays », a expliqué la ministre de la Santé, Jacqueline Lydia Mikolo. Les secteurs public et privé, selon elle, sont indissociables dans le système sanitaire du Congo, d’autant plus que les deux composantes concourent à l’amélioration de l’état de santé des populations en leur offrant un paquet de soins et de services de qualité, qui nécessitent une meilleure coordination par les pouvoirs publics.

Dans son mot de circonstance, le représentant résident de la Banque mondiale au Congo, Djibrilla Issa, partenaire stratégique du Programme de développement des services de santé (PDSS II), a évoqué une étude menée par le ministère de la santé que le secteur privé. Cette étude montre que le secteur privé représente 56% de l’offre des services de santé au Congo et que son rôle est croissant avec l’émergence d’une classe moyenne et le développement d’un système privé d’assurance maladie. « La fourniture des services de santé de qualité à toute la population congolaise à travers un partenariat solide Public-Privé est donc fondamentale », a déclaré le représentant résident de la Banque mondiale.

Après la signature de ce protocole d’accord, un atelier du dialogue public-privé s’en est suivi. En rappel, de nombreuses études réalisées par le Groupe Santé de la Banque mondiale ont prouvé que le manque de relation dynamique entre le secteur public et privé fait partie des faiblesses du système de santé. Pour pallier cette insuffisance, un mémorandum avait été signé en 2014 entre le ministère de la Santé et le Groupe Santé de la Banque mondiale. Ce document faisait état de l’amélioration du cadre législatif et règlementaire à travers un état des lieux du secteur privé de la santé, la promotion d’un dialogue public-privé dynamique et solide, ainsi que la facilitation de l’accès au financement du secteur privé pour améliorer son plateau technique.

Rominique Nerplat Makaya

Légendes et crédits photo : 

Photo : signature du protocole d'accord Crédit photo Adiac

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