Ecologie: les transports publics à l’heure des énergies renouvelables

Mercredi 12 Avril 2017 - 14:38

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Avec la pollution atmosphérique, les transports en commun vont devoir rapidement se mettre aux nouvelles normes. Il est plus que question d’adopter des véhicules propres qui utilisent les énergies renouvelables.

Depuis peu, les transports en commun se convertissent de plus en plus au tout électrique. Loin des clichés occidentaux d’une Afrique en retard, Brazzaville et Pointe-Noire mettent en circulation des bus et taxis nouvelle génération de BlueCongo du français Bolloré. Même si l’énergie consommée dans le secteur des transports est à majeure partie issue de produits pétroliers contre une portion congrue pour l'électricité, le Congo se doit de régler la question pour des besoins d’équilibre.

Passer le cap des énergies fossiles, reste une étape décisive pour le pays. Les principales villes rencontrent des problèmes de pollution aux particules fines qui dégradent la qualité de l’air et entraînent des problèmes de santé publique, sans qu’on y prenne garde. Aujourd’hui grâce à certaines initiatives écologiques, les transports en commun se mettent au vert. Parmi les véhicules à faible émission, on trouve des bus et des taxis verts fonctionnant sur la base des énergies renouvelables.

Avec le renouvellement du parc de bus, le transport en commun va devenir un véritable enjeu pour les agglomérations. Et au-délà de la seule question des bus et taxis verts, c’est bel et bien tout le système des transports en commun qui est en train d’être repensé pour intégrer les problématiques environnementales.

Le transport écologique en devenir

Le modèle occidental de « chacun sa voiture » a depuis toujours été impopulaire : trop polluant, trop encombrant, trop cher. Il rend les villes hostiles aux piétons, congestionnées et enfumées. Les transports publics sont parfois difficiles à mettre en place, surtout à une époque où les moyens manquent cruellement. L’avenir des transports semble donc nécessiter un nouvel élan d’innovation. Heureusement, de nouvelles tendances émergent. C’est le cas du co-voiturage ou de l’auto-partage, qui devient de plus en plus présent.

Suite aux différents scénarios de demande de carburant, la voiture électrique s’invite comme une solution durable de mobilité propre. Elle s’avère donc une réponse aux pénuries récurrents de carburant dans les pays en développement. Le véhicule électrique donne l’opportunité de ne rejeter aucun gaz carbonique ni polluant à l’usage.

Pourtant, la production d’électricité nécessaire pour charger ses batteries entraine, elle, des émissions de C02. Celles-ci peuvent être quantifiées en établissant le bilan dit « du puits à la roue » du véhicule électrique, mais ce calcul n’est pas aisé à effectuer, car il dépend du mix énergétique des pays, à savoir la manière dont l’électricité a été produite : si elle émane d’une centrale nucléaire ou thermique (gaz, fuel ou charbon) ou si elle est issue d’une source d’énergie renouvelable (éolien, hydraulique, solaire…). Cependant, les chiffres avancés par les experts et issus d’études plaident en faveur du véhicule électrique, globalement moins émetteur de C02 que les véhicules thermiques.

Le réchauffement climatique entraîné par les émissions de gaz à effet de serre ne pourra être freiné que par la mise en place de transports vertueux et écologiques. De même pour l’émission de particules fines à l’origine de la pollution atmosphérique. Ainsi, tandis que les mesures prises en la matière sont souvent dictées par l’urgence - circulation alternée par exemple -, l’électrification des bus est une solution pérenne pour endiguer les atteintes à l’environnement. Le secteur des transports ayant une très forte dépendance aux énergies fossiles, les énergies renouvelables sont aujourd’hui malheureusement très peu utilisées pour se déplacer.

Josiane Mambou Loukoula

Légendes et crédits photo : 

Photo1: Bus BlueCongo (DR) Photo2: Taxi BlueCongo (DR) Photo3: Bus STPU (DR)

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