Opinion
- Éditorial - Les Dépêches de Brazzaville
- Réflexion - Jean-Paul Pigasse
- Le fait du jour - Gankama N'Siah
- Humeur - Faustin Akono
- Chronique - Boris Kharl Ebaka
- Brin d’histoire - Mfumu
- Tribune libre - Sergueï Lavrov
- Idées-forces - Les Dépêches de Brazzaville
- Analyse - Xinhua
Bilan 2Vendredi 27 Décembre 2013 - 3:37 Le fait que le Congo apparaisse comme un pays stable, serein, en paix avec lui-même dans une région en proie à des troubles récurrents n’est évidemment pas étranger à l’attention croissante que la communauté internationale lui accorde. Exactement comme cela s’était produit il y a vingt-cinq ans, lorsque Brazzaville servit de cadre aux négociations qui devaient enclencher la fin de l’apartheid en Afrique du Sud, notre pays est perçu aujourd’hui par les grands de ce monde comme un intermédiaire idéal dans la résolution des conflits en cours ou en gestation dans l’Afrique centrale. Alors que ses moyens humains et matériels demeurent limités, il est considéré à juste titre comme un acteur incontournable de la scène internationale. Ce fait est d’autant plus important que le Bassin du Congo, considéré longtemps comme quantité négligeable, devient au fil des mois l’une des régions du monde les plus attirantes, les plus attractives aux yeux des investisseurs. Incroyablement riche en termes de ressources naturelles, il s’impose, avec ses trois cents millions de consommateurs potentiels, comme l’un des marchés en gestation les plus prometteurs de la planète. Et ce ne sont pas les conflits qui affectent la Centrafrique ou la République démocratique du Congo qui modifieront durablement ce pronostic. Vue de Bruxelles, de Moscou, de New Delhi, de Pékin, de Washington, de Brasilia, Brazzaville s’impose au fil des mois comme le lieu d’où l’on peut observer le mieux les changements en cours dans cette partie du monde et se préparer à saisir les opportunités qu’ils génèreront à moyen terme. De cela les Congolais n’ont pas encore clairement conscience, mais nous sommes quant à nous très bien placés pour le confirmer. Le problème qui se pose à notre pays dans un pareil contexte – mais est-ce réellement un problème ? – est de renforcer ses institutions, sa gouvernance de telle façon que les atouts nés de l’effort collectif fourni au long des quinze dernières années deviennent un capital auquel rien ne pourra plus porter atteinte. Et c’est bien le défi que le Congo, notre Congo, va devoir relever dans les mois et les prochaines années (à suivre). Les Dépêches de Brazzaville Edition:Édition Quotidienne (DB) |