Rotary : don de produits alimentaires et d’entretien aux maisons et centres d’accueil de Brazzaville

Comme de coutume depuis quelques années, le Rotary Club Djoué Doyen a pris l’habitude de se retrouver dans la cour de la cathédrale pour remettre des produits de première nécessité à Caritas diocésaine, qui à son tour les remet à ceux qui pendant toute l’année apportent une grande aide à nos parents, nos enfants, nos sœurs, nos frères dans des maisons du troisième âge et dans des centres d’enfants.

Dans son mot introductif, Fila Hyacinthe Défoundoux, président du Rotary Club Djoué Doyen, a décliné l’identité de son ONG au responsable de Caritas diocésaine de Brazzaville : « Nous sommes des personnes, des hommes et des femmes ordinaires, des professionnels qui après analyse de la situation de précarité dans laquelle vivent beaucoup de nos frères, de nos parents, de nos enfants, ont pensé leur apporter un tout petit rayon de soleil, parce que l’acte que nous posons aujourd’hui n’est rien à côté de leurs besoins, mais nous l’avons quand même fait. Nous sommes des personnes ordinaires regroupées au sein du Rotary, qui compte plus de 2 millions d’adhérents dans le monde, et notre action à nous se résume en une seule parole : servir, et servir d’abord. Nous voulons servir ceux qui en ont vraiment besoin, c’est ce que nous faisons aujourd’hui. »

Puis il a ajouté que ce qu’ils ont apporté n’était qu’une petite aide, parce qu’ils ne la font qu’un jour du mois de décembre, alors que ceux qui apportent une grande aide à ces parents, ces enfants, ces sœurs et ces frères, sont sur le terrain pendant toute l’année.

Rachel Tati, ancienne présidente du Rotary Club Djoué Coyen, a lancé un appel aux sponsors et autres donateurs qui hésitent encore à faire confiance au Rotary Club, car c’est un organisme réputé, sérieux, qui ne peut abuser des fonds mis à sa disposition. « Sur 24 établissements, nous avons retrouvées 1 044 personnes dont l’âge varie de trois à 27 ans (le plus âgé). À l’orphelinat Saint-Joseph-Gaston-Céleste, il y a un garçon qui a 19 ans et qui prépare sa licence cette année. C’est un enfant de la rue, mais qui suit régulièrement ses études et mérite d’être soutenu, car les études supérieures sont très difficiles. Cela veut dire que les enfants de la rue n’ont pas choisi d’être dans la rue, ils le sont devenus, cependant il y en a qui ont la volonté d’aller plus loin. C’est pour cela que nous faisons appel à tous ceux qui ont la capacité de venir en aide à ces enfants qui veulent sortir de la rue. »

Recevant ces vivres et autres produits d’entretien, le responsable de Caritas diocésaine de Brazzaville, Ferdinand Malonga, a reconnu que le sens premier de cet acte était de prendre à cœur la vie d’un pauvre : une manière de vivre l’Évangile en acte. Puis il a précisé que Caritas supervisait 27 institutions dont les spécificités varient selon les catégories (bébés, enfants orphelins, enfants de la rue, personnes du troisième âge, jeunes filles en danger moral, jeunes vulnérables en milieu ouvert).

« Ce geste que nos amis rotariens posent à notre endroit est un acte de charité appelé en latin Caritas, et cette générosité faite au mois de décembre montre nos cœurs et nos corps qui sont dans ce travail, celui d’être au service des plus pauvres », a ajouté Ferdinand Malonga. Avant de demander aux responsables des centres ou foyers d’enfants, de maisons de personnes du troisième âge, de personnes marginalisées, de renforcer leur outil de gestion, et surtout d’être sérieux pour bien gérer quotidiennement la ration mensuelle mise à leur disposition.