Les Brèves du mondeMercredi 15 Janvier 2014 - 13:40 Algérie : le président Bouteflika en France pour un contrôle médical Abdelaziz Bouteflika, 76 ans, était mardi à nouveau hospitalisé au Val-de-Grâce à Paris, à trois jours seulement de la date butoir pour la convocation du corps électoral en vue de la présidentielle d'avril pour laquelle il n'a pas encore dit s'il briguerait un quatrième mandat. Dans la matinée, l'agence nationale APS avait indiqué que, « sauf cas de force majeure », le président Bouteflika convoquerait le corps électoral pour l'élection présidentielle « entre le 16 et le 17 janvier ». La présidence, qui a annoncé l'hospitalisation, a aussi voulu rassurer, affirmant que le chef de l’État resterait à Paris jusqu'à vendredi et « qu'aucune procédure d'urgence n'a dicté ce déplacement ». « Pour parachever son bilan de santé, initié à Alger, et dans le cadre d'une visite médicale routinière de contrôle, arrêtée et programmée depuis le mois de juin 2013, le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, séjourne à l'hôpital Val-de-Grâce, depuis lundi 13 janvier 2014 et ce, jusqu'au vendredi 17 janvier 2014 », précise le communiqué, cité par l'APS. Égypte : un référendum en forme de plébiscite pour le chef de l'armée Les Égyptiens se sont exprimés sur une nouvelle Constitution mardi, au premier jour d'un référendum sous haute sécurité considéré comme un plébiscite pour le chef de l'armée Abdel Fattah al-Sissi, qui a destitué le président islamiste Mohamed Morsi. Au Caire, les nombreux votants ont patienté dans le calme comme dans la majeure partie du pays, dans des bureaux de vote gardés par des policiers et soldats lourdement armés, affichant quasi-unanimement leur préférence pour le « oui ». La journée a été marquée par la mort de huit personnes en marge de manifestations des pro-Morsi, lesquels avaient appelé à boycotter le scrutin, et un attentat qui n'a pas fait de victimes dans la capitale. Au moins 140 personnes, dont des membres des Frères musulmans, ont été arrêtées dans la journée pour avoir perturbé les opérations de vote, selon des responsables de sécurité. Brésil : 12 morts et 10 disparus dans des inondations Au moins douze personnes sont mortes et dix portées disparues dans des inondations provoquées par des pluies torrentielles dans la ville d'Itaoca, à 340 km de Sao Paulo (sud-est du Brésil), ont indiqué mardi les autorités. Selon la Défense civile, 332 personnes, soit 10% de la population d'Itaoca, ont dû abandonner leur domicile en raison de la crue du fleuve Palmital. La journée de mardi, Itaoca était sans électricité ni eau courante et une centaine de maisons ont été endommagées selon les autorités. Une cinquantaine de maisons ont également été touchées dans la ville voisine de Apiai, selon la source. Le gouverneur de l'État de Sao Paulo, Geraldo Alckmin, a parcouru la région inondée lundi et qualifié la situation de « très grave ». La météo prévoit de nouvelles pluies dans la région au cours des prochains jours. RDC : le M23 dément être en voie de résurgence militaire Un responsable de l'ONU avait suggéré, lundi, que l'ancienne rébellion congolaise, qui est censée avoir démobilisé ses combattants, pouvait ne pas respecter le processus engagé. L’ex-rébellion congolaise du Mouvement du 23 Mars (M23) a démenti mardi être en voie de résurgence militaire comme l’avait laissé entendre la veille un responsable de l’ONU. Le mouvement reproche dans un communiqué à Martin Kobler, chef de la Mission de l’ONU en République démocratique du Congo (Monusco), d’avoir imputé « gratuitement » au M23 « des faits graves et non avérés ». Témoignant lundi devant le Conseil de sécurité de l’ONU, Martin Kobler avait fait état d'« informations crédibles selon lesquelles le M23 a continué de recruter » après avoir mis formellement fin à son conflit avec Kinshasa en décembre et était redevenu actif dans l’Ituri (territoire du Nord-Est de la RDC). « Il ne suffit pas de dire que vos informations soient crédibles pour qu’elles le soient et deviennent opposables à tous, il faut aussi en apporter la preuve », écrit le M23. Réunion des donateurs pour la Syrie : l'ONU demande 6,5 milliards de dollars Face à la pire crise humanitaire depuis des décennies, 69 pays et 24 ONG se sont réunis mercredi pour mobiliser 6,5 milliards de dollars en faveur des victimes de la guerre en Syrie. C'est la levée de fonds la plus importante de l'histoire de l'ONU pour une situation d'urgence. Les pays donateurs se sont réunis mercredi à Koweït pour mobiliser 6,5 milliards de dollars en faveur des victimes de la guerre en Syrie. Les Nations unies et nombre d'ONG tirent régulièrement la sonnette d'alarme sur la dégradation de la situation humanitaire en Syrie, théâtre d'un conflit qui a fait en bientôt trois ans quelque 130.000 morts et 2,4 millions de réfugiés. Soixante-neuf pays et 24 organisations internationales ont participé à la conférence, présidée le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon. L'ONU a indiqué avoir besoin de 2,3 milliards de dollars pour aider 9,3 millions de personnes en Syrie, et 4,2 milliards de dollars pour les réfugiés dont le nombre devrait quasiment doubler, à 4,1 millions en 2014. Soudan du Sud : combats dans la ville pétrolière de Malakal Des combats opposaient mercredi l'armée sud-soudanaise aux rebelles menés par l'ex-vice-président Riek Machar dans la ville pétrolière de Malakal, dans le nord du Soudan du Sud, a affirmé l'armée, alors que le conflit entre dans son deuxième mois. Les affrontements entre les deux camps pour le contrôle de Malakal, capitale de l'État du Haut-Nil, semblent désormais être parmi les plus intenses depuis que les combats ont débuté dans la jeune nation le 15 décembre. Les Nations unies font état de batailles de chars en pleine ville. Tiras Andang |