Pointe-Noire : Guy Edmond Loemba appelle les bonnes volontés à voler au secours des écoles de Tié-Tié

 2014 a été décrétée année de l’éducation par le président de la République. Par ailleurs, depuis un certain temps, l’école congolaise est confrontée à plusieurs problèmes : vétusté des bâtiments, inondations, insuffisance de salles de classes… Pointe-Noire en général et Tiè-tié en particulier, ne sont pas épargnés. Soucieux de l’éducation et des conditions d’études des enfants qui sont l’avenir de demain, dans son discours, Guy Edmond Loemba a appelé les bonnes volontés à se pencher sur la situation de certaines écoles de son arrondissement, particulièrement sur les deux où la situation s’avère préoccupante. Il s’agit du CEG 30 mars 1970, dont deux bâtiments manquent encore de toiture, et de l’école 19 septembre 1965, où la cour doit être remblayée et dallée. « Nous sollicitons votre magnanimité et votre charité afin que nous soyons en phase avec la volonté du chef de l’Éat qui a placé 2014 sous le signe de l’éducation », a-t-il déclaré.

Outre cet aspect lié à l’éducation, dans son discours, le maire a aussi appelé les fonctionnaires du tribunal d’instance de Tié-tié à l’application des dispositions de la gratuité de certaines pièces, précisant : « Vous devez faciliter notamment l’obtention gratuite des réquisitions et des jugements supplétifs aux déclarations tardives de naissance à tous ceux qui en éprouvent le besoin. » Les comités de marché ont été invités à plus d’implication dans la salubrité et à l’application des consignes d’hygiène dans les marchés afin de contribuer à la lutte contre les épidémies. Ces mêmes comités doivent doubler de vigilance pour faire face à la recrudescence de la vente de sachets.

Dans le cadre de l’amélioration des conditions de vie des populations, plusieurs projets ont été réalisés à Tié-tié. Cela, grâce à l’exécution du programme d’investissement du conseil départemental et municipal de Pointe-Noire, qui a permis, entre autres : la réfection en cours du marché de la Liberté ; la construction de nouvelles voies bitumées (avenues de la République prolongée Moe Tchapi, Bruno Tchicaya et Pékin, soit un total linéaire de 4.640 mètres) ; la construction des dalots sur l’avenue reliant le quartier 303 marché Tié-tié au quartier OCH ; la construction d’une avenue en pavé du quartier 316 au quartier 315 ; la poursuite des travaux de l’avenue Tchikoungoula. Les travaux du marché domanial de Loussala ont été lancés. Le quartier 314 Loussala École a été doté d’un forage d’eau par la Fondation Brasco, un deuxième forage a été construit au quartier 315 Mpaka 1,8km dans le cadre du projet Peedu. Des travaux de haute intensité en main d’œuvre, en vue d’assainir les ouvrages d’art et les milieux publics insalubres, ont aussi été réalisés.

Mais, en dépit de toutes ces réalisations, bon nombre de besoins des populations n’ont pas encore trouvé satisfaction notamment en matière de santé, enseignement, adduction d’eau potable, électricité, voirie urbaine, sécurité des biens et des personnes. D’où cette indication de Clémentine Ngayuina, secrétaire générale de la mairie de Tié-tié présentant le bilan de 2013 : « Ces besoins que nous attendons tous trouveront solution à court, moyen et long terme. » Par ailleurs, le maire a félicité et loué les efforts de la police et de la gendarmerie dans la sécurisation des personnes et des biens, efforts qui ont permis de surmonter les troubles liés au conflit entre les gangs baptisés Câble rouge et 666, et de préserver la paix dans l’arrondissement. Cette situation a permis le bon déroulement des opérations du recensement administratif spécial. « Nos pensées, pourtant rompues à la logique implacable des moyens et des fins, ainsi qu’aux dures exigences des réalités quotidiennes, doivent converger vers la préservation et la consolidation de la paix chèrement acquise », a exhorté le maire.

Toujours dans l’optique de la préservation de la paix dans son arrondissement, Guy Edmond Loemba a constitué l’année dernière, une commission ad’hoc en vue d’assurer la paix et la tranquillité des populations dans la zone de Nanga, confrontée à des problèmes d'ordre foncier. D’après Clémentine Ngayuina, cette action salutaire a permis de constater une sérénité dans cette zone. Au terme de la cérémonie, les artisans ont remis un tableau au maire en guise de remerciement pour le soutien qu’il ne cesse de leur apporter.