Santé : le CNTS ambitionne une collecte de poches de sang à la faveur du Mois de la FemmeLundi 10 Mars 2014 - 18:33 Des centaines de poches de sang seront collectées par le Centre national de transfusion sanguine (CNTS) lors du Mois de la Femme, a annoncé le 10 mars à Brazzaville, Louis Norbert Quentin Yombo, responsable de communication et de promotion du don de sang au sein de cette institution À Brazzaville, les besoins en sang s’élèvent à 2.500 poches de sang par mois, et à plus de 42.000 sur une année. À l’hinterland c'est-à-dire au niveau des départements, le degré d’implication pour le don du sang se fait rare. Alors que les donneurs sont moins nombreux dans les milieux réservés aux collectes de sang, les besoins en produits sanguins restent constants chez les femmes et les enfants, qui sont les plus exposés aux risques. Louis Norbert Quentin Yombo, responsable de communication et de promotion du don de sang au CNTS, a lancé un appel de solidarité en ces termes : « Le sang est une partie de nous que nous devons donner aux autres afin que ceux qui sont en fin de vie reprennent vie. Nous sensibilisons les femmes sur l’intérêt du don de sang parce que ce sont elles et les enfants qui sont les plus grands consommateurs des produits sanguins. Quant nous prélevons le sang, nous le menons dans un laboratoire et alors ce sang devient un produit qui sert surtout aux femmes qui font des hémorragies après accouchement. » Prescrite en cas de manque de globules rouges, de plaquettes, de facteurs de coagulation, de globules blancs, la transfusion sanguine est indispensable, voire vitale, dans le traitement de nombreuses pathologies. « Le don de sang doit être un geste quotidien. Le don de sang est bénévole, anonyme, volontaire et ne fait l’objet d’aucun profit. Pour la journée du 8 mars par exemple, nous envisageons 360 poches de sang. Ces effectifs sont difficiles à atteindre sans une implication des femmes, c'est pourquoi nous implorons les femmes des partis politiques, des organismes religieux et toutes celles qui veulent bien donner un peu de leur sang », a conclu Louis Norbert Quentin Yombo. La mobilisation des associations spécialisées à Brazzaville et dans les départements pourrait atténuer le manque de sang dans les hôpitaux où, à l’heure actuelle, la demande est croissante. Le don du sang repose sur les principes du volontariat, de l’anonymat et du bénévolat. Mais les associations engagées dans la collecte de sang posent souvent le problème du manque de moyens matériels. Fortuné Ibara Légendes et crédits photo :Les femmes s'engagent à donner leur sang |