Le Conseil national de lutte contre le sida organise un débat pour la Journée internationale de la femmeVendredi 14 Mars 2014 - 19:00 À l’occasion des activités liées à cette journée, le secrétariat exécutif permanent (SEP) du Conseil national de lutte contre le sida (CNLS) a organisé le 14 mars, à son siège à Brazzaville, une causerie-débat sur le thème : « L’égalité pour les femmes, gage de succès dans la lutte contre le VIH » La cérémonie était placée sous le patronage de la directrice générale de l’Intégration de la femme au développement, Cornélie Adou, en présence de plusieurs invités. « Il importe pour chacun de nous de nous engager fermement à renverser la tendance de l’épidémie du VIH et à éliminer la transmission du VIH de la mère à l’enfant ; nous engager dans le but d’atteindre les objectifs fixés au niveau international, à savoir zéro nouvelle infection, zéro discrimination, zéro décès liés au sida ; nous engager, enfin, dans la quête des Objectifs du millénaire pour le développement, objectifs : 3, 4, 5 et 6 », a dit en substance dans son allocution d’ouverture, la représentante de la secrétaire exécutive du CNLS, Marie-Blaise Nkouka Diafouka. Cette rencontre visait deux objectifs : informer et sensibiliser les épouses du personnel masculin sur cette maladie et créer un cadre d’échange sur les questions du genre, de violences sexuelles et de VIH. Au cours de cette causerie-débat, plusieurs sous-thèmes ont été abordés qui ont suscité une discussion avec les épouses du personnel masculin. Une occasion unique pour échanger et favoriser le partage d’expériences. Odile Mayéyé Biongo, l’assistante de la secrétaire exécutive du CNLS, a présenté les missions du SEP/CNLS, notamment en matière de prévention, de conception et d’organisation susceptible de gérer au mieux l’ensemble de l’institution dont l’un des défis est de combattre la féminisation de l’épidémie du VIH au Congo. Dans son exposé, Cornélie Adou a mis en exergue le large champ que renferme la question du genre, soulignant que cette question ne se limitait pas seulement aux administrations et au niveau du travail. « Elle existe aussi, a-t-elle dit, au niveau sociologique. » C’est le cas, par exemple, de certains aliments que nos vieux parents interdisaient aux femmes de manger. D’après l’oratrice, cela serait tout simplement lié à l’égoïsme de l’homme. Et d’ajouter : « Sur quelle base ces interdits étaient-ils établis ? Si c’est sur des bases sociologiques, on peut corriger ; mais si c’est sur des bases biologiques, là, on ne peut pas corriger, on ne va pas demander à un homme aujourd’hui de porter un enfant, même si aujourd’hui les interventions chirurgicales se font pour changer de sexe. » À noter que la cérémonie a été clôturée par une remise de kits aux épouses du personnel masculin du SEP/CNLS. Guillaume Ondzé |