Formation continue : les enseignants d'anglais renforcent leurs capacitésMercredi 13 Février 2019 - 17:39 Le gouvernement a lancé, le 13 février à Brazzaville, en partenariat avec l’ambassade des Etats-Unis d’Amérique au Congo, un programme de formation destinée aux professeurs de la langue anglaise des lycées et collèges du pays.
Spécifiquement, le séminaire vise, entre autres, à établir des contacts permanents avec les encadreurs pédagogiques et les enseignants ; évaluer les performances des encadreurs pédagogiques et des enseignants dans les salles de classe. Il s’agit également de déceler les points forts et les points faibles des enseignants pour une formation à la carte ; déterminer les thèmes des séminaires et ateliers ; former un réseau de formateurs sur l’ensemble du pays. Pour le directeur général de l’Enseignement secondaire, Jean Luc Mouthou, cette formation fait suite au colloque sur l’enseignement et l’apprentissage des langues vivantes étrangères, organisé en 2013. En effet, ce séminaire avait mis en évidence de nombreux maux inhérents à l’apprentissage de certaines langues dont l’anglais. « L’organisation de ce séminaire vient donc à point nommé combler des attentes qui se sont accumulées depuis un peu plus de cinq ans sur la pertinence des problèmes soulevés, notamment le renforcement des capacités des enseignants par rapport à leur formation initiale, sur l’installation de laboratoires de langues dans nos établissements scolaires et sur la dotation en manuels scolaires spécifiques à l’enseignement de l’anglais », a rappelé Jean Luc Mouthou. Lançant les travaux, le ministre de l’Enseignement primaire, secondaire et de l’alphabétisation est revenu sur l’importance de la langue anglaise en ce XXIe siècle. D’après lui, la pratique des langues cultes comme l’anglais revêt un caractère plus que planétaire. « Finie l’époque où nous pensions, dans nos collèges et nos lycées, que nous n’irons pas en Angleterre. Aujourd’hui, l’utilisation de la langue anglaise s’est imposée à nous comme une nécessité, ou simplement comme un besoin exprimé par chacun d’entre nous d’être polyglotte, d’accroître, à travers la pratique de cette langue, nos chances d’autonomisation et d’insertion sociale ou professionnelle », a rappelé Anatole Collinet Makosso. En effet, le succès de cette langue au Congo n’est plus à démontrer comme en témoigne le développement très rapide des clubs d’anglais. Insistant sur l’apport de ce séminaire, le ministre a exhorté les bénéficiaires de ce dispositif à faire bon usage des résultats de cette activité afin que les élèves des collèges et lycées tirent le meilleur profit de leur expérience. « J’invite les séminaristes à la ponctualité, à l’assiduité et à la participation effective aux présents travaux pour des conclusions salutaires dans l’apprentissage de la langue anglaise et la formation d’une élite compétitive. Je considère que ces travaux devront vous aider à identifier et à apporter des solutions aux multiples limites pédagogiques souvent remarquées aussi bien au niveau des apprenants qu’à celui des formateurs », a-t-il conclu, demandant aux facilitateurs d’être plus attentifs aux difficultés pédagogiques qui gênent et bloquent bien souvent les enseignants dans l’accomplissement de leur tâche. Parfait Wilfried Douniama Légendes et crédits photo :- Anatole Collinet Makosso entouré de David Boké et de Todd Haskell / Adiac
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