73 ans de la Déclaration universelle des droits de l’homme : les Congolais invités à l’observation des principes de la République

Jeudi 9 Décembre 2021 - 17:29

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A l’occasion de la célébration, le 10 décembre, du 73e anniversaire de l’adoption de la Déclaration universelle des droits de l’homme, le gouvernement, par l’entremise du ministre de la Justice, des Droits humains et de la Promotion des peuples autochtones, Aimé Ange Wilfrid Bininga, a invité les Congolais à l’observation des principes d’égalité, de fraternité, de partage et de solidarité qui fondent la République.

Cette année, les Nations unies ont placé la célébration du 73e anniversaire de l’adoption de la Déclaration universelle des droits de l’homme sur le thème « L’égalité ». Cette thématique, a dit le ministre Aimé Ange Wilfrid Bininga, rappelle la responsabilité collective face aux nouvelles menaces qui, si l’on n’y prend garde, constituent autant de risques qui remettront en cause la promotion et la protection des droits de l’homme à l’échelle planétaire.

Le gouvernement, a-t-il assuré, déploie des efforts en vue de la promotion et de la protection des droits inaliénables et sacrés de la personne humaine, inscrits en lettres d’or dans la Constitution. « Depuis le dernier passage de notre pays au mécanisme de l’examen périodique universel, le 14 novembre 2018, des progrès importants ont été réalisés dans ce domaine. Ils portent notamment sur le cadre normatif et institutionnel, la coopération avec les mécanismes internationaux et régionaux des droits de l’homme, l’égalité de genre, la promotion et la protection des droits de l’enfant, ainsi que celles des catégories sociales vulnérables, les droits économiques, sociaux et culturels », a relevé le ministre de la Justice.

Par ailleurs, a-t-il poursuivi, au cours de ces dernières années, le Congo a ratifié et a adhéré à la plupart des instruments juridiques internationaux relatifs aux droits humains auxquels il n’était pas partie. Au plan national, a-t-il renchéri, outre la Commission nationale des droits de l’homme, le système national de protection et de promotion des droits humains s’est davantage enrichi, avec la Constitution du 25 octobre 2015, par d’autres institutions nationales, notamment le Conseil supérieur de la liberté de communication, les Conseils consultatifs du dialogue, des sages et notabilités traditionnelles, de la femme, des personnes vivant avec handicap, de la jeunesse, de la société civile et des organisations non gouvernementales.

De même, a déclaré Aimé Ange Wilfrid Bininga, l’égalité entre les sexes, la non-discrimination, l’élimination des violences faites aux femmes, la protection des réfugiés et de la population autochtone font l’objet d’une attention particulière du gouvernement. « Ce serait une erreur de se représenter l’histoire des droits de l’homme comme une marche régulière et ininterrompue, sans incident, vers la réalisation des principes fondamentaux énoncés dans la Déclaration universelle des droits de l’homme. Les faits historiques se chargent de nous rappeler que la conquête des droits de l’homme n’est jamais achevée. Elle est parfois jalonnée par des circonstances qui marquent des moments de recul ou de stagnation », a rappelé le ministre, avant d’ajouter que « la crise sanitaire liée à la pandémie du coronavirus a éclairé d’un jour nouveau cette évidence. Elle reste à ce jour un moment de recul et de stagnation pour les droits humains partout dans le monde ».

 

 

 

 

 

Roger Ngombé

Légendes et crédits photo : 

Aimé Ange Wilfrid Bininga délivrant la déclaration

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