« African Empires » : une plongée au cœur de l’Afrique d’avant la colonisation

Vendredi 24 Novembre 2023 - 12:30

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Diffusée de novembre au 2 décembre prochain sur TV5Monde en replay puis l’année prochaine sur Canal+ Afrique, la série African Empires se donne pour mission de faire découvrir l’histoire africaine d’avant la colonisation.

Pour sa première saison, la série nous fait revivre le quotidien des peuples des royaumes et empires Koush au Soudan, Mandé au Mali, Zoulou en Afrique du Sud et Moogo au Burkina Faso. Les quatre premiers épisodes sont consacrés à des personnalités emblématiques du continent, notamment l’empereur Soundiata Keïta, qui a régné de 1235 à 1255 sur un territoire s’étendant des côtes atlantiques du Sénégal et de la Guinée aux espaces désertiques du Niger, englobant une partie de l’actuel Mali.

Les conquêtes fulgurantes du peuple zoulou au début du XIXsiècle emmené par le célèbre guerrier Shaka Zulu font également partie de cette saga africaine. Surnommé le Napoléon noir pour son génie militaire et sa volonté réformatrice, le guerrier parvint à étendre sa domination sur les deux tiers de l’actuelle Afrique du Sud.

Célébrée par la tradition orale mossi, la légende de Yennenga se déploie dans le troisième épisode. Impétueuse, la princesse fonda le royaume Moogo entre le XIe et le XVsiècle sur un territoire englobant le Burkina Faso et une partie de l’actuel Ghana.

Le dernier épisode nous plonge au cœur du palais de Méroé, entre Assouan et Khartoum, durant le règne de la souveraine Amanirenas qui administra le royaume de Koush, dans l’actuel Soudan, au premier siècle avant J.-C.

S’appuyant sur les travaux de l’Histoire générale de l’Afrique, une encyclopédie en treize volumes lancée par l’Unesco en 1980, la série soulève également la question des sources de certains récits, transmis de manière orale. Elle revient, à cet effet, sur le cas de la Charte du Mandé, qui proclame au XIIIsiècle l’interdiction de l’esclavage et le caractère inaliénable de l’être humain, et dont le classement au patrimoine mondial en 2009 avait suscité une controverse.

Durly Émilia Gankama

Légendes et crédits photo : 

Le monument de la princesse Yennenga au Burkina/DR

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