Opinion
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- Tribune libre - Sergueï Lavrov
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- Analyse - Xinhua
2025, année imprévisible !Samedi 4 Janvier 2025 - 16:45 Alors que débute la vingt-cinquième année du deuxième millénaire de l’Histoire humaine moderne, il apparaît de façon évidente que personne ne peut prédire ce qu’il adviendra des 365 jours de cette nouvelle année. Confrontée à une dégradation aussi lente que continue de la nature qui l’entoure et à une aggravation des tensions politiques entre ses grandes puissances, l’humanité fait face à une instabilité collective qui n’a pas de précédent dans l’Histoire humaine et dont aucune autorité ne semble capable de gérer les effets proches ou lointains. Dans ce contexte très particulier, l’on ne saurait trop conseiller aux pays dits « émergents » de resserrer leurs rangs face aux grandes puissances – Chine, Etats-Unis, Europe, Inde, Russie – qui oeuvrent de mille et une façons afin d’accroître leur influence à l’échelle planétaire. Une volonté stratégique dont les Etats-Unis de Donald Trump vont donner une mesure précise dans quelques jours, contraignant ainsi Vladimir Poutine, Xi Jinping, Narendra Modi et autres grands leaders à affirmer leur propre puissance. Comme nous l’avons écrit ici même à maintes reprises ces dernières années, il est nécessaire, indispensable, vital même de réformer la gouvernance mondiale. Organisée de façon très logique au sortir de la Deuxième Guerre, il y a donc très exactement quatre-vingts ans, celle-ci ne correspond plus en effet aux rapports de force du temps présent. Ce dont témoigne de façon indiscutable l’incapacité de l’Organisation des Nations unies à gérer les crises. Avec un Conseil de sécurité que dominent les grandes puissances, mais qui s’avère incapable de prévenir les conflits à venir. Croire, dans ce contexte, que donner deux ou trois membres permanents du Conseil à des pays africains, latino-américains, asiatiques, autrement dit ce que l’on appelait hier le Tiers monde, relève de l’illusion pure et simple. Ne serait-ce qu’en raison du poids humain croissant de ces trois continents. Une évidence que la communauté mondiale va devoir prendre en compte dans les semaines, les mois, les années à venir. Et qui, de ce fait, pourrait bien marquer d’un sceau indélébile l’année 2025 dont nous vivons les premières heures, les premiers jours, les premiers mois. Dans ce contexte très particulier nous ne saurions trop conseiller aux gouvernants des cinq continents d’oser enfin regarder la vérité en face afin d’engager la réforme de l’Organisation des Nations unies qui, seule, permettra de garantir la paix pour les générations humaines présentes et à venir. Simple question de bon sens n’est-il pas vrai ? Jean-Paul Pigasse Edition:Édition Quotidienne (DB) Notification:Non |